Lastronaute fake Thomas Pesquet (tout le monde sait que la terre est plate) a Ă©tĂ© abattu aujourdâhui par Bryan-Killian Delforge, un chasseur qui affirme pourtant avoir respectĂ© toutes les mesures de sĂ©curitĂ©. « Jâai tirĂ© vers le ciel et jâai criĂ© ATTENTION JE TIRE avant de tirer. Je nâavais bu que 6 biĂšres le matin ce []
Internet a permis de diffuser trĂšs rapidement de lâinfo, quâelle soit vraie ou fausse dĂšs lors, la rumeur est devenue trĂšs facile Ă crĂ©er en se servant des rĂ©seaux sociaux et en ciblant les publics les plus vulnĂ©rables parce que les plus Ă mĂȘmes de vouloir croire Ă ce quâils croient dĂ©jĂ . Mais ça nâa rien de nouveau depuis des siĂšcles la calomnie, le mensonge et la rumeur sont utilisĂ©es Ă des fins politiques ou pour des intĂ©rĂȘts propres. Pas de quoi tirer le canon. 1. La Guerre des mondes d'Orson Welles En 1938, Orson Welles qui, chaque semaine, doit adapter une oeuvre Ă la radio, est emmerdĂ© il a prĂ©vu de faire la Guerre des mondes et sâattend Ă faire un four total parce que le livre est vieilli et ne va intĂ©resser personne. Il dĂ©cide dâen faire une version radio plus moderne, en prĂ©tendant que lâantenne a Ă©tĂ© interrompue pour livrer lâavancĂ©e de lâattaque martienne en directe. LâĂ©mission est bel et bien annoncĂ©e, comme dâhabitude et tout se dĂ©roule sans heurts, jusquâĂ ce que le lendemain, les journaux titrent sur la panique gĂ©nĂ©rĂ©e par lâĂ©mission. En rĂ©alitĂ©, cette panique Ă©tait trĂšs exagĂ©rĂ©e, mais lâhistoire a fait florĂšs et est devenue un classique de tout aspirant journaliste, renforcĂ©e au fil des ans de rĂ©cits de suicides et de procĂšs retentissants qui nâont jamais existĂ©. Mais câest une des premiĂšres fake news concernant quand mĂȘme une attaque extraterrestre de lâHistoire. 2. Les armes de destruction massive irakiennes En 2003, bien dĂ©cidĂ© QUOI QUâIL ADVIENNE Ă attaquer lâIrak, les Etats-Unis de George Bush essaient dâentuber la communautĂ© internationale en prĂ©sentant aux Nations-Unies des photos de prĂ©tendues armes de destruction massive dĂ©tenues par Saddam Hussein et nĂ©cessitant de fait une intervention militaire. En rĂ©alitĂ©, le dossier fourni par les autoritĂ©s amĂ©ricaines Ă©tait totalement bidon et le programme de construction desdites armes avait Ă©tĂ© abandonnĂ© par lâIrak au mitan des annĂ©es 90, comme lâa prouvĂ© lâinspection dĂ©pĂȘchĂ©e par lâONU. Pour autant, cela nâa pas empĂȘchĂ© la coalition internationale dâintervenir et Chirac de passer pour un BG. 3. Le dĂ©ferlement nuclĂ©aire de Jean Nocher Sur le modĂšle dâOrson Welles mais cette fois-ci avec la volontĂ© claire de tromper, Jean Nocher prĂ©sente en 1946 le premier Ă©pisode de sa nouvelle sĂ©rie, Plateforme 70, consacrĂ© Ă la dĂ©sintĂ©gration nuclĂ©aire du monde. Reprenant le dĂ©roulĂ© de la Guerre des mondes un programme radio interrompu pour des infos urgentes et jouant sur un discours convenu et apaisant complĂštement en dĂ©calage avec la gravitĂ© des Ă©vĂ©nements, Jean Nocher arrive Ă tromper son monde lâarchive est assez dingue Ă Ă©couter, dâautant que la perspective dâune guerre nuclĂ©aire Ă©tait dans tous les esprits en 1946. Nocher sera virĂ© suite Ă la diffusion de lâĂ©mission. 4. L'attentat de l'Observatoire En 1959, Mitterrand souffre dâun gros dĂ©ficit de popularitĂ©. Celui qui mettra en 1965 le GĂ©nĂ©ral de Gaulle en balotage lors de la prĂ©sidentielle est dans la merde. Il dĂ©cide de monter un gros coup pour essayer de faire remonter sa cote un attentat bidon perpĂ©trĂ© contre lui. Lâattentat, qui se dĂ©roule avenue de lâObservatoire, est perpĂ©trĂ© officiellement par lâextrĂȘme-droite, mais les investigations ont prouvĂ© que Mitterrand et Pesquet, cerveau de lâattentat, sâĂ©taient rencontrĂ© Ă plusieurs reprises avant lâĂ©vĂ©nement. Tant lâun comme lâautre avaient besoin de revaloriser leur prestige et les deux hommes se seraient mis dâaccord. LâĂ©vĂ©nement rĂ©ussit tout de mĂȘme Ă attirer les projecteurs sur Mitterrand qui sâimposa de ce fait comme le principal leader de la gauche alors que le PC entamait sa lente trĂšs lente chute dans les urnes. 5. Philippe le Bel Ă©clate le pape Boniface VIII Philippe le Bel et Boniface VIII nâĂ©taient pas en bon terme au coeur du problĂšme, une affaire dâargent. Philippe le Bel voulait conserver la main sur la levĂ©e dâun impĂŽt prĂ©levĂ© sur le clergĂ©, contre lâavis du pape. Il ne faut pas tirer sur le messager, mais lâĂ©vĂȘque Bernard Saisset va lâapprendre Ă ses dĂ©pens. FidĂšle au pape, câest Ă lui que revient de relayer sa parole sur le territoire français. Philippe le Bel brandit lâargument-massue Saisset est un traĂźtre qui a conjurĂ© contre le roi et lâa injuriĂ©. Hop ni vu ni connu, il est arrĂȘtĂ©, jugĂ© sans preuve et condamnĂ©. Boniface VIII rĂ©plique en essayant de mettre Philippe le Bel au pas. DĂšs lors, le roi lâaccuse dâhĂ©rĂ©sie et de sorcellerie de maniĂšre totalement arbitraire et demande Ă ce quâil soit dĂ©posĂ©. Le pape finit par ĂȘtre emprisonnĂ© puis meurt en dĂ©tention. Bien ouej Philippe. 6. Quand Pierre l'ArĂ©tin influence l'Ă©lection du pape Pierre lâArĂ©tin Ă©tait un genre de chansonnier italien protĂ©gĂ© par les MĂ©dicis. Ceux-ci tablaient sur un cardinal quâils auraient bien aimĂ© voir nommĂ© pape lors de lâĂ©lection de 1522. Pas besoin dâexplications voilĂ lâArĂ©tin qui Ă©crit des sonnets mĂ©chants et mĂ©disants sur lâintĂ©gralitĂ© des cardinaux, mis Ă part celui qui a les faveurs de ses mĂ©cĂšnes. Il les colle dans les rues de Rome pour discrĂ©diter les concurrents. Trump et la Russie, 5 siĂšcles en avance. 7. L'homme de Piltdown Câest Ă Charles Dawson que lâon doit cette falsification grandiose qui fit croire pendant quelques annĂ©es Ă la sociĂ©tĂ© scientifique que lâon avait identifiĂ© le chaĂźnon manquant. ArchĂ©ologue amateur, Charles Dawson fait extraire des morceaux de boĂźte crĂąnienne par des ouvriers en 1908 et prĂ©vient le conservateur du British Museum et convoque bientĂŽt la presse. pas de doute, on a lĂ le plus vieux spĂ©cimen humanoĂŻde terrestre. Les manuels dâHistoire commencent Ă incorporer lâHomme de Piltdown dans leur rĂ©cit de la genĂšse humaine. JusquâĂ ce quâen 1953, trois scientifiques apportent la preuve de la supercherie cet hominidĂ© avait Ă©tĂ© construit Ă partir dâun crĂąne humain et dâune mĂąchoire de singe dont les dents ont Ă©tĂ© limĂ©es. On ne sait qui est exactement responsable de la supercherie, mais on sait quâelle a permis Ă lâAngleterre de se repositionner sur la carte de la recherche historique en la matiĂšre. 8. La tĂ©lĂ©portation de l'ADN DĂ©jĂ connu pour avoir dĂ©fendu la mĂ©moire de lâeau, le professeur Montagnier se sert des propriĂ©tĂ©s supposĂ©es de lâeau pour expliquer, en 2009, que lâon peut tĂ©lĂ©porter de lâADN dâune goutte dâeau Ă une autre via des signaux Ă©lectromagnĂ©tiques. En gros ayĂ©, la tĂ©lĂ©portation, ça marche. Dâabord, on crie au gĂ©nie, puis la communautĂ© scientifique se met Ă rire et pointe toutes les irrĂ©gularitĂ©s de lâexpĂ©rience et son irreproductibilitĂ©. 9. La vie sexuelle de Marie-Antoinette En France, il Ă©tait difficile de critiquer le roi sans terminer mort. Par contre, Ă lâĂ©tranger, on pouvait. Dans les annĂ©es 1780, la presse Ă scandale existait dĂ©jĂ en Angleterre, sous forme de canards qui relayaient des rumeurs. Lâune de leur tĂȘte de turc Ă©tait la reine française, Marie-Antoinette, Ă qui lâon prĂȘtait toutes sortes dâaventures. A lâorigine de ces rumeurs, deux hommes le RĂ©vĂ©rend Cogneur et le Docteur VipĂšre, deux rĂ©vĂ©rends qui se battaient pied Ă pied pour le contrĂŽle de la presse Ă fake news. Tout ce qui pouvait ĂȘtre recueilli dans les cafĂ©s Ă©tait imprimĂ© la reine sâenvoyait des milliers dâamants, notamment anglais. Ensuite, la foule française sâĂ©changeait lâinformation de bouche Ă oreille. De lĂ Ă dire que cela a prĂ©cipitĂ© la RĂ©volution, il nây a quâun pas. 10. La chaĂźne de montagnes qui n'existait pas Pendant un siĂšcle, les cartes de lâAfrique faisaient apparaĂźtre une chaĂźne montagneuse inexistante, les Monts de Kong. Du SĂ©nĂ©gal au NigĂ©ria, ils constituaient des rĂ©gions inconnues dont on ne faisait que soupçonner les magnificences. Leur premiĂšre mention est signalĂ©e dans lâouvrage gĂ©ographique de James Rennelle paru en 1798. On le crut sur parole. DĂšs lors, les Monts de Kong apparaissent dans TOUS les livres gĂ©ographiques et des explorateurs se mettent Ă rĂȘver de leurs gisements dâor. Ce nâest quâen 1889 quâun explorateur attirĂ© par les ors promis retourne au pays et explique les montagnes en question nâexistent pas. Mais il faudra attendre le dĂ©but du XX° pour quâon le croit tout Ă fait. Unmonde tout beau tout cru ! - What a raw beautiful world ! Une petite vidĂ©o pour vous faire rĂȘver et voyager. Ce monde est riche de tant de prĂ©sents, d'abo Une Ă©tude menĂ©e par Visibrain et Heiderich Consultant a mesurĂ© lâampleur du phĂ©nomĂšne fake news sur les rĂ©seaux et explique pourquoi on ne peut plus y Ă©chapper. Entre lâincendie soi-disant volontaire de Notre-Dame, la contamination » de lâeau potable au Tritium ou bien encore le pacte de Marrakech censĂ© autoriser des migrations massives, lâannĂ©e 2019 a Ă©tĂ© riche en infox propagĂ©es dans lâespace mĂ©diatique. Et le pire est sans doute encore Ă venir. Câest du moins ce quâon peut conclure Ă la lecture de lâĂ©tude Les Fake News 2019 menĂ©e par lâagence Visibrain et le cabinet de conseil en gestion des enjeux sensibles, Heiderich. Toujours plus de fake news sur les rĂ©seaux Lâune des premiĂšres informations que lâon retire de cette Ă©tude, câest lâaugmentation du phĂ©nomĂšne, en particulier sur Twitter. On compte plus de 45,5 millions de tweets ayant relayĂ© ou commentĂ© une fake news en 2019 alors que le chiffre ne sâĂ©levait quâĂ 35,4 millions en 2018. Le phĂ©nomĂšne est aussi bien plus visible dans la presse avec une moyenne de 100 articles par jour consacrĂ©s aux fake news en 2019. Les domaines de la politique et de la santĂ© sont les plus touchĂ©s par le phĂ©nomĂšne, mais les marques nâĂ©chappent pas non plus aux infox. Nutella un faux rappel de pot, Vinci ou Air France des faux billets gratuits sur Whats App ont Ă©tĂ© victimes de fake news avec des consĂ©quences financiĂšres lourdes. LâĂ©tude met notamment en avant le cas de Vinci, qui a perdu 7 milliards dâeuros en valorisation boursiĂšre aprĂšs la diffusion dâune fausse nouvelle de dĂ©tournement de fonds en 2016. La vĂ©ritĂ© ne suffit plus Ă nous sauver des fakes news Face Ă cette contamination de lâinformation, plusieurs enseignements sont Ă retenir. Lâune des plus importants, concerne le comportement des internautes qui relaient les fake news sans avoir vĂ©rifiĂ© lâinformation auparavant. Certaines personnalitĂ©s mĂ©diatiques, influenceurs ou politiques qui partagent trop rapidement une infox peuvent faire autant de mal que ceux qui en sont Ă lâorigine. Enfin, la presse dans son ensemble peut participer Ă la diffusion massive dâune fausse information, comme ce fut le cas pour la fausse arrestation de Xavier Dupont de LigonnĂšs en octobre 2019. Plus inquiĂ©tant encore, les preuves seules ne suffisent plus Ă dĂ©bunker une fake news. Câest particuliĂšrement vrai pour les infox qui touchent Ă la santĂ© comme les vaccins. Ainsi malgrĂ© les Ă©tudes scientifiques prouvant sans Ă©quivoque les bĂ©nĂ©fices de la vaccination, la France reste le pays le plus anti-vax au monde. On trouve en ligne une communautĂ© forte qui relaie rĂ©guliĂšrement des fausses informations vieilles de plusieurs dizaines dâannĂ©es, comme le soi-disant lien entre le vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubĂ©ole et les risques dâautisme. Ainsi lâadage de Mark Twain un mensonge peut faire le tour de la Terre le temps que la vĂ©ritĂ© mette ses chaussures » nâa jamais Ă©tĂ© autant dâactualitĂ©. Les10 plus grandes fake news auxquelles tout le monde a cru ! 16.06.2017 Ătats-Unis : une Ă©tude prouve que les rĂ©fugiĂ©s rapportent plus quâils ne coĂ»tent 14.03.2017 Aux Ătats-Unis, 83 % des lycĂ©ens les plus douĂ©s en science sont des enfants dâimmigrĂ©s 17.03.2017 LâISLAM INTERDIT-IL LA MUSIQUE ? 23.03.20171 / Les rĂ©seaux de tĂ©lĂ©phonie 5G propagent la maladieLes spĂ©cialistes de l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS sont formels. Non, c'est faux, les virus "ne circulent pas sur les ondes radio ou par les rĂ©seaux de tĂ©lĂ©phonie mobile". D'ailleurs, l'organisation rappelle que le Covid-19 est prĂ©sent Ă©galement dans des pays et des zones oĂč le rĂ©seau 5G est totalement absent. Le coronavirus "se propage par les gouttelettes respiratoires projetĂ©es lorsqu'une personne infectĂ©e tousse, Ă©ternue ou parle. On peut aussi ĂȘtre infectĂ© en touchant une surface contaminĂ©e, puis ses yeux, sa bouche ou son nez", rappelle enfin l' / Boire de l'alcool protĂšge contre le Covid-19 Cette affirmation s'est tellement rĂ©pandue que plusieurs accidents graves ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dans le monde. Mais c'est Ă©videmment faux, "une consommation d'alcool frĂ©quente ou excessive d'alcool peut augmenter les risques pour votre santĂ©" rappelle sobrement l'Organisation mondiale de la SantĂ© sur son site le coronavirus est une maladie respiratoire et l'alcool ne la "tue" pas. A fortiori, boire ou s'appliquer sur le corps du gel hydroalcoolique ou de l'alcool mĂ©dical est un geste extrĂȘmement Ă©vĂ©nement en date, on se souvient de la confĂ©rence de presse du prĂ©sident des Ătats-Unis Donald Trump qui suggĂ©rait aux mĂ©decins de "travailler" sur la possibilitĂ© d'ingĂ©rer un produit pour "dĂ©sinfecter" le corps, avant de se rĂ©tracter et de dire qu'il s'agissait en rĂ©alitĂ© d'un "sarcasme".3 / S'exposer au soleil ou Ă la chaleur permet de soigner la maladieC'est encore faux bien sĂ»r. S'il existe des incertitudes sur l'Ă©volution de l'Ă©pidĂ©mie avec l'arrivĂ©e de l'Ă©tĂ©, "vous pouvez contracter le Covid-19 sous n'importe quel climat, mĂȘme par temps chaud ou ensoleillĂ©", prĂ©cise l'OMS. Certains pays oĂč le climat est habituellement chaud ont eux aussi rapportĂ© de nombreux cas de coronavirus. Le BrĂ©sil, par exemple, est devenu aujourd'hui l'un des Ă©picentres de l' encore, le prĂ©sident Donald Trump a rĂ©cemment suggĂ©rĂ© - avant de dire que c'Ă©tait de l'humour - que l'on pourrait peut-ĂȘtre "amener une lumiĂšre trĂšs puissante Ă l'intĂ©rieur du corps" afin de soigner la Covid-19. Plus raisonnablement, pour se protĂ©ger, l'OMS recommande toujours de bien veiller Ă se laver les mains frĂ©quemment et soigneusement et Ă©vitez de se toucher les yeux, la bouche et le nez. Le port du masque, lui, est dĂ©sormais fortement / Attention aux messages alarmistes de soi-disant soignantsLes personnels soignants sollicitĂ©s chaque jour par La Provence et les mĂ©dias français en gĂ©nĂ©ral tĂ©moignent Ă visage dĂ©couvert et nous alertent sur les problĂ©matiques du illustration attention Ă ces messages qui ne font qu'ajouter de la psychose Ă l'inquiĂ©tude lĂ©gitime. Le CHU de Toulouse a Ă©tĂ© le premier Ă rĂ©agir sur le rĂ©seau social Twitter en alertant sur le fait que ce message Ă©tait "un fake", remerciant "de ne pas relayer" ce genre de propos. TrĂšs vite repris par l'Agence rĂ©gionale de santĂ© d'Occitanie, le CHU de Montpellier a mis lui aussi Ă l'index cette "mauvaise information", ironisant sur le fait que "l'abus de sĂ©rie Netflix pendant ce confinement commence Ă se faire ressentir". Ladite infirmiĂšre n'existait tout simplement pas, ni Ă Toulouse, ni Ă faut se mĂ©fier des appels qui font rĂ©fĂ©rence Ă "un ami soignant" ou Ă un mystĂ©rieux "mĂ©decin de Wuhan", ce sont Ă coup sĂ»r des fake news. Les personnels soignants sollicitĂ©s chaque jour par La Provence et les mĂ©dias français en gĂ©nĂ©ral tĂ©moignent Ă visage dĂ©couvert et nous alertent sur les problĂ©matiques du moment. Ils savent bien, face camĂ©ra, crier le manque de masques, de matĂ©riel et de SMS ou le post Facebook a Ă©tĂ© largement partagĂ© pendant plusieurs jours au plus fort de l'Ă©pidĂ©mie. Une certaine Claire Magne, infirmiĂšre du Centre hospitalier universitaire CHU de Montpellier  mais qui cite Ă©galement le CHU de Toulouse -, prĂ©tendait avoir un ami mĂ©decin rĂ©gulateur du Samu la suppliant de faire passer l'information "que le pic de l'Ă©pidĂ©mie est attendu cette semaine". Elle y affirmait que le comptage des malades n'est dĂ©jĂ plus possible "tant le nombre de cas explose". Dans une dramatisation progressive qui mĂ©lange conseils d'hygiĂšne et informations sur la situation sanitaire, la prĂ©tendue soignante dĂ©taille enfin que "le virus devient de plus en plus virulent au fil des contaminations et tous les cas graves en rĂ©a Ă Toulouse ont moins de 50 ans".Nul doute que la situation sanitaire a Ă©tĂ© un temps d'une gravitĂ© inĂ©dite.Et_AUSSI_1_5 / ThĂ©, ail, vitamine C... Y a-t-il des recettes de "grand-mĂšre" qui marchent ?"C'est faux, tranche l'Union rĂ©gionale des mĂ©decins libĂ©raux de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur URPS-ML Paca. Les dĂ©coctions Ă base de plantes thĂ©, fenouil, ail, etc. ou d'huile vĂ©gĂ©tale ne permettent pas de guĂ©rir du coronavirus. On le sait aucun remĂšde n'a Ă©tĂ© identifiĂ© Ă ce jour. Les consignes d'hygiĂšne sanitaire se laver les mains, tousser dans son coude... sont en revanche efficaces pour limiter sa propagation".Et que penser alors des "trucs et astuces", plus ou moins fantaisistes, qui fleurissent aussi sur les "murs" des rĂ©seaux sociaux ? On a lu ainsi qu'il fallait boire de l'eau toutes les 15 minutes pour Ă©liminer le virus. Ou pulvĂ©riser des "solutions naturelles" Ă base d'alcool sur le corps... Faux encore, rĂ©pond l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS, qui prĂ©cise, sur le dernier point, que "la pulvĂ©risation de ces substances peut ĂȘtre nocive pour les vĂȘtements ou les muqueuses".Enfin, on lit beaucoup de messages incitant Ă prendre de la vitamine C. Faut-il y croire ? "Non, rien ne prouve Ă l'heure actuelle que la vitamine C, souvent utilisĂ©e en cas de fatigue passagĂšre, permette de se protĂ©ger du Covid-19, retoque l'URPS-ML Paca. D'autant que sa forte consommation peut avoir des effets dĂ©sastreux sur la santĂ©."Le site de l'Organisation mondiale de la santĂ© a d'ailleurs mis en ligne une page qui recense nombre d'idĂ©es reçues sur l'Ă©pidĂ©mie actuelle. Et y rĂ©pond de façon simple et didactique. Cette page est bien entendu rĂ©actualisĂ©e l'Ă©tat des connaissances sur la Covid-19 Ă©volue presque quotidiennement... et les conseils prodiguĂ©s Ă la population Ă©videmment / On peut ĂȘtre contaminĂ© par le coronavirus en achetant du pain ou en mangeant des produits fraisAprĂšs les mĂ©dicaments prĂ©tendument miracle ou les astuces parfois fantaisistes, penchons-nous sur les craintes de contamination liĂ©es Ă notre alimentation. Au tout dĂ©but de la crise du coronavirus, lorsque la rĂ©gion de Wuhan Ă©tait encore la seule touchĂ©e par le virus, ces inquiĂ©tudes ont d'abord portĂ© sur la nourriture asiatique. "Non, on ne peut pas ĂȘtre contaminĂ© avec ce type de nourriture pas plus qu'un autre, assurait-on du cĂŽtĂ© de l'Union rĂ©gionale des mĂ©decins libĂ©raux de Provence-Alpes-CĂŽte d'Azur URPS-ML Paca. Le virus ne peut pas survivre sur les aliments s'ils sont cuits ou conservĂ©s correctement."Autre question rĂ©guliĂšrement posĂ©e sur les rĂ©seaux sociaux, celle du pain. ManipulĂ© avec des mains qui ont parfois touchĂ©LĂ encore, de simples mesures de bon sens suffisent. Il faut ainsi peler autant que possible les fruits et lĂ©gumes et laver soigneusement ceux qui ne peuvent pas l'ĂȘtre. D'une façon plus gĂ©nĂ©rale, il n'existe aucune preuve Ă l'heure actuelle que la consommation d'aliments contaminĂ©s au Covid-19 puisse conduire Ă une infection par voie digestive...Depuis ces derniĂšres semaines, il semble d'ailleurs se confirmer selon plusieurs sources que le mode de transmission par contact avec une surface infectĂ©e semble en rĂ©alitĂ© trĂšs faible... Chaque jour qui passe nous permet d'en apprendre un peu plus sur le coronavirus et les façons de s'en / Retenir sa respiration pendant plus de 10 secondes permet de savoir si l'on est contaminĂ©Pas du tout ! "Les symptĂŽmes les plus frĂ©quents du coronavirus sont la toux sĂšche, la fatigue et la fiĂšvre, dĂ©taille l'OMS. Certaines personnes peuvent dĂ©velopper des formes plus graves de la maladie, comme une pneumonie. Le meilleur moyen de savoir si vous avez attrapĂ© le virus est d'en obtenir la confirmation par un test de laboratoire." On ne peut donc pas le confirmer soi-mĂȘme avec cet exercice de respiration, qui peut mĂȘme s'avĂ©rer / Le sĂšche-mains est efficace pour dĂ©truire le virusNon, rĂ©pond encore l'OM, ce n'est pas une garantie de fiabilitĂ©. Mais on le sait, le lavage des mains au savon et Ă l'eau est un geste efficace. "Une fois que vos mains sont propres, vous devez les sĂ©cher soigneusement Ă l'aide de serviettes en papier ou d'un sĂ©choir Ă air chaud", conseille l'Organisation mondiale de la / 1720, 1820, 1920... La loi des sĂ©ries des Ă©pidĂ©mies tient-elle debout ?1720 pour la grande peste ; 1820 pour l'Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra et 1920 pour la grippe espagnole. 2020 ne pouvait renfermer qu'un nouveau flĂ©au pour l'humanitĂ©. D'abondantes publications sur Facebook illustrent cette mathĂ©matique par des tableaux et des photos d'archives. Mais tout cela tient-il debout ?Nous cĂ©lĂ©brons cette annĂ©e, c'est vrai, le triste anniversaire de l'arrivĂ©e de la peste Ă Marseille. Le 25 mai 1720, un bateau de commerce, le Grand-Saint-Antoine, dĂ©barquait sur le Vieux-Port avec Ă son bord des tonnes de marchandises Ă destination de la foire de Marseille. Des marchandises mais, surtout, une bactĂ©rie, le bacille yersinia pestis, qui allait faire 160 000 morts en Provence. Mais la petite musique des "20" s'arrĂȘte lĂ ."La peste a frappĂ© rĂ©guliĂšrement le monde dĂšs l'AntiquitĂ© jusqu'Ă la fin du Moyen Ăge. La grande peste, c'est 1349. Au XIXe siĂšcle, il y a eu plusieurs Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra en Europe et la grippe espagnole a plus frappĂ© en 1918 et 1919 qu'en 1920, dĂ©taille un historien marseillais. Je ne vois pas comment on pourrait parler de rĂ©gularitĂ© centenaire." C'est sans doute une Ă©vidence mais il faut le prĂ©ciser aucune Ă©pidĂ©mie ne tombe avec le rythme d'un / Le professeur Raoult va partir en ChineLe professeur Didier Raoult, le 26 fĂ©vrier 2020 depuis son bureau Ă l'IHU Ă MarseillePhoto - AFP/Archives - GERARD JULIENLe 20 mai dernier, la nouvelle s'Ă©tait propagĂ©e comme une traĂźnĂ©e de poudre le Pr Didier Raoult avait acceptĂ© un poste en Chine. Selon la communication de l'IHU, Robert Lafont, fondateur du groupe de Lafont-Presse-Entreprendre, avait reçu un mail venant d'une adresse parodique au nom du professeur marseillais lui expliquant qu'il avait acceptĂ© un poste Ă la "Peking University PUHSC, la facultĂ© de mĂ©decine la plus rĂ©putĂ©e du pays, qui se trouve ĂȘtre trĂšs en pointe dans le domaine de la virologie".AnnoncĂ©e par le site la rumeur Ă©tait vite devenue virale. "J'ai demandĂ© Ă Didier Raoult s'il partait en Chine. La rĂ©ponse est non", nous avait alors assurĂ© Yanis Roussel, responsable de la communication de l'IHU.
Jai cru Ă une fake news Hellooo les amis, vous savez quoi ? Ma super copine Ling ne voulait rien nous dire, elle Ă©tait bizarre Finalement elle nous a avouĂ©s quâune image lâavait choquĂ©e sur Internet. En menant lâenquĂȘte, on sâest rendu compte que câĂ©tait une fake news archi fausse ça vous est dĂ©jĂ arrivĂ©, vous?Histoire vraie des fake news 11/14 Pour lutter contre la dĂ©sinformation, les Français estiment majoritairement que les journalistes sont les mieux placĂ©s pour vĂ©rifier rumeurs et fake news Sipa Press / Photomontage l'Opinion Les faits - En moins de deux ans, la question des fake news sâest imposĂ©e parmi les grands enjeux de la sociĂ©tĂ© actuelle. Elle traduit tout Ă la fois la place prise par les rĂ©seaux sociaux dans la maniĂšre dont sâinforment les populations, la dĂ©fiance vis-Ă -vis des mĂ©dias et des dirigeants politiques, et le pouvoir dĂ©sormais dĂ©tenu par des hackers capables de sâingĂ©rer dans le bon dĂ©roulement des processus Ă©lectoraux. LâOpinion a sĂ©lectionnĂ© dix infographies symbolisant les dĂ©fis du moment. Câest LE graphique qui a le mieux illustrĂ© le phĂ©nomĂšne des fake news aux Etats-Unis durant la campagne prĂ©sidentielle de 2016. Alors que les sondages donnent presque tous la victoire Ă Hillary Clinton, sur Internet, la propagande contre la candidate dĂ©mocrate bat son plein. Et alors que le partage dâinformations vĂ©rifiĂ©es ne cesse de diminuer, celui des fake news sâintensifie dans les derniĂšres semaines avant le scrutin. A la toute fin, les contenus qui auront provoquĂ© le plus dâengagements sur Facebook seront ceux issusâŠ
PrĂ©visionsmĂ©tĂ©o de ce jour pour le 3 mai (3) J - 4 PrĂ©visions mĂ©tĂ©o de ce jour pour le 3 mai (2) J - 5 Mot d'accueil Ă l'Ă©glise PrĂ©visions mĂ©tĂ©o de ce jour pour le 3 mai J - 6 J - 7 Courage J - 8 J - 9 J - 10 J - 11 J - 12 J - 13 Les livrets de messe J - 14 Surprise ! J - 15 Le DJ J - 16 Le DJ Location de la voiture J La prolifĂ©ration des rumeurs et des fausses informations avant l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2016 aux Etats-Unis et le rĂ©fĂ©rendum sur le Brexit au Royaume-Uni ont sonnĂ© comme un signal d'alarme pour les mĂ©dias traditionnels. L'urgence est de restaurer leur crĂ©dibilitĂ© en se plaçant aux avant-postes de la lutte contre les "fake news".Les grands mĂ©dias, souvent en partenariat avec des gĂ©ants de la technologie et des rĂ©seaux sociaux, se sont lancĂ©s dans la vĂ©rification des informations, le "fact-checking", et insistent sur leur volontĂ© de promouvoir un journalisme basĂ© sur les leurs efforts sont compliquĂ©s par l'utilisation politique qui est faite des mots "fake news", en particulier par le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump, souvent prompt Ă qualifier ainsi les mĂ©dias qui ne lui sont pas Les gardiens de la vĂ©ritĂ© -Les fausses informations sont aussi vieilles que le journalisme lui-mĂȘme. Mais la rapiditĂ© de propagation sur internet et sur les rĂ©seaux sociaux d'informations douteuses a profondĂ©ment changĂ© le rĂŽle de rempart contre le mensonge jouĂ© par les mĂ©dias exemple rĂ©cent, en Inde, est particuliĂšrement frappant. Des agressions et des lynchages ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s en juin dans l'Etat du Gujarat par plusieurs centaines de personnes convaincues de l'existence d'un rĂ©seau de trafiquants d'enfants. Ces vengeances trouvaient leur origine dans des rumeurs colportĂ©es sur l'application de messagerie rĂ©seaux sociaux ont "rendu les choses encore pires", souligne John Huxford, professeur de journalisme Ă l'universitĂ© de l'Etat de l'Illinois. Ils permettent de "contourner facilement le garde-fou que reprĂ©sente le journalisme traditionnel et font en sorte que n'importe qui puisse publier n'importe quoi, que ce soit biaisĂ©, inexact ou fabriquĂ©", ajoute-t-il."Le rĂŽle des journalistes dans la dĂ©finition de ce qui est une information et de ce qui n'en est pas une a naturellement toujours Ă©tĂ© controversĂ©. Mais on voit bien aujourd'hui les effets nĂ©gatifs de la dĂ©composition de cette fonction", met-il en grands acteurs d'internet, aprĂšs une rĂ©ticence initiale Ă se dĂ©finir comme des "mĂ©dias", ont eu une prise de conscience rĂ©cente. Ils cherchent de plus en plus Ă faire le tri dans les informations qu'ils contribuent Ă faire circuler en s'appuyant sur des sources "de confiance", la plupart du temps des mĂ©dias traditionnels."Qu'elles le veuillent ou non, les entreprises de technologie, dont Apple, Google, Snapchat, Twitter, et avant tout Facebook, ont repris la plupart des fonctions des mĂ©dias d'information, devenant des acteurs clĂ©s de l'Ă©cosystĂšme mĂ©diatique", notait en mars 2018 un rapport du Tow Center for Digital Journalism de l'UniversitĂ© de Des Fake news rapides comme l'Ă©clair -Plusieurs Ă©tudes ont montrĂ© que les fake news - souvent plus sensationnalistes que les informations exactes - se rĂ©pandent plus rapidement en ligne car les rĂ©seaux sociaux privilĂ©gient "la viralitĂ©"."Les fausses informations politiques circulent plus largement et plus en profondeur, atteignent un public plus nombreux et sont plus virales que n'importe quelle autre catĂ©gorie de fausses informations", note une Ă©tude du Massachusetts Institute of Technology MIT.En examinant rumeurs partagĂ©es par trois millions d'utilisateurs des rĂ©seaux sociaux, ses chercheurs ont montrĂ© que la vĂ©ritĂ© mettait six fois plus de temps que les fausses informations pour atteindre universitaires de l'institut d'Oxford soulignent que sur de nombreuses plateformes internet, les informations "sont hiĂ©rarchisĂ©es par des algorithmes complexes qui ont Ă©tĂ© programmĂ©s pour filtrer et livrer les contenus de maniĂšre Ă maximiser l'engagement des utilisateurs", c'est Ă dire pour inciter ceux-ci Ă les commenter et Ă les viralitĂ© d'un contenu n'est en rien liĂ©e Ă son exactitude, Ă©crivent les chercheurs d' pourquoi le rĂŽle des mĂ©dias traditionnels est crucial. C'est Ă©galement pourquoi "il est si toxique que Trump qualifie faussement de fake news les mĂ©dias traditionnels", affirme le professeur John signes positifs apparaissent cependant, comme la hausse des abonnements numĂ©riques de journaux comme le New York Times et le Washington Post. Mais de nombreux mĂ©dias vĂ©nĂ©rables, plus petits, peinent Ă adapter leur Nouveaux dangers pour les journalistes ? -Les journalistes font face Ă de nouveaux risques dans cet environnement, critiquĂ©s par les hommes politiques alors qu'ils cherchent Ă dĂ©busquer des BrĂ©sil, deux organisations spĂ©cialisĂ©es dans le "fact-checking", Lupa et Aos Fatos, qui ont Ă©tabli des partenariats avec Facebook, ont subi des menaces et ont Ă©tĂ© accusĂ©es de parti pris gouvernement philippin a abrogĂ© la licence du site internet Rappler, qui s'Ă©tait ralliĂ© aux efforts de vĂ©rification des informations endossĂ©es par le prĂ©sident Rodrigo Etats-Unis, les mĂ©dias bĂ©nĂ©ficient d'une solide protection constitutionnelle. Mais certains journalistes estiment que les attaques de Trump ont un impact sur la perception du public Ă leur Quelle valeur pour le fact-checking ? -Dans ce contexte, le "fact-checking" est la valeur montante. On compte pas moins de 149 initiatives de ce genre, dans 53 pays, selon le Reporters Lab de la Duke a Ă©tabli des partenariats avec 25 mĂ©dias - dont l'AFP -, dans 14 pays, afin de freiner le flot de fausses les Ă©tudes montrent que le "fact-checking" a ses limites. Et que certains continueront toujours de croire aux fausses informations, quels que soient les efforts de 2016, un homme armĂ© avait tirĂ© dans une pizzeria de Washington parce qu'il croyait aux rumeurs affirmant qu'un rĂ©seau de trafiquants d'enfants impliquant Hillary Clinton y 51% des Ă©lecteurs rĂ©publicains aux Etats-Unis continuent de penser que Barack Obama est nĂ© au Kenya, ce qui, selon la Constitution, l'aurait empĂȘchĂ© d'ĂȘtre de ces deux rumeurs a Ă©tĂ© largement dĂ©montrĂ©e. Une Ă©tude a montrĂ© que les deux tiers des adultes amĂ©ricains se plaignaient de la confusion créée par les informations manipulĂ©es. Mais 23% d'entre eux reconnaissent avoir dĂ©jĂ partagĂ© une fausse information, dont la moitiĂ© en connaissance de cause. © 2018 AFP- ĐÎșŃá áłĐžáŸĐŸ
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