Seulavec du monde autour La fĂȘte est finie. RĂȘve mieux La fĂȘte est finie. Manifeste La fĂȘte est finie . L’odeur de l’essence La fĂȘte est finie. ActualitĂ©s de l'artiste : OrelSan . OrelSan en dit plus sur la date de sortie de la suite du documentaire Montre jamais ça Ă  personne 20 juin 2022 Ă  17:59. OrelSan : 6 mois aprĂšs, Civilisation de retour parmi les meilleurs ventes de la
Clip non-officiel du titre d'Orelsan "Seul avec du monde autour", rĂ©alisĂ© par le jeune cinĂ©aste caennais Tom Coulommiers. - Blue GhostÀ 21 ans, Tom Coulommiers a tournĂ© un clip pour le titre Seul avec du monde autour d'Orelsan. S'il n'en fera pas son clip officiel, le rappeur caennais a saluĂ© la bande de potes, une camĂ©ra et beaucoup de crĂ©ativitĂ©. Avec une dizaine d'amis, Tom Coulommiers, cinĂ©aste caennais de 21 ans s'est lancĂ© en janvier un dĂ©fi inĂ©dit rĂ©aliser un clip pour le morceau Seul avec du monde autour, extrait du dernier album d'Orelsan, le 26 mai dernier, cette vidĂ©o, non-officielle, a nĂ©anmoins Ă©tĂ© visionnĂ©e par l'artiste - qui a apprĂ©ciĂ© le projet - et comptabilise plus de vues sur YouTube depuis sa sortie. Tom Coulommiers nous raconte l'histoire de ce clip, rĂ©alisĂ© avec trois bouts de ficelle et beaucoup d'Ă©nergie."Tout est parti d'une rencontre""Tout est parti d'une rencontre", rĂ©sume Tom Coulommiers. Alors qu'il travaille sur un tournage en prĂ©sence d'Orelsan, le jeune rĂ©alisateur Ă©change avec l'artiste caennais qu'il dĂ©crit comme "accessible" et "humble"."Je ne connaissais que trĂšs peu Orelsan avant ça. De pouvoir le rencontrer, ça m'a amenĂ© Ă  dĂ©couvrir davantage son univers et qui il est. AprĂšs cette discussion, je me suis intĂ©ressĂ© de plus en plus Ă  son histoire, Ă  ses fans... Et ça m'a donnĂ© envie d'aller plus loin", explique Tom cet Ă©change, naĂźt l'idĂ©e de crĂ©er un clip pour Orelsan, et de le lui proposer comme vidĂ©o officielle. Le cinĂ©aste, qui rĂ©alise des longs et courts-mĂ©trages depuis l'Ăąge de 10 ans, choisit d'illustrer le morceau Seul avec du monde rĂ©unit toute une Ă©quipe originaire de Caen et dĂ©bute son tournage de deux jours Ă  travers la ville aux cent clochers. Parmi le casting, on retrouve entre autres le comĂ©dien Kilian Paing dans le rĂŽle d'Orelsan mais aussi, derriĂšre la camĂ©ra, Fabien Drugeon, rĂ©alisateur du documentaire Guillaume, la jeunesse du conquĂ©rant, sorti en 2015."Un grand enfant"Dans son clip, Tom Coulommiers conte le quotidien d'une bande d'amis, fait de musique, de biĂšre et de jeux vidĂ©os. Un clin d'Ɠil Ă  l'histoire d'Orelsan, Gringe, Skread et Ablaye, racontĂ©e dans le documentaire Montre jamais ça Ă  personne."L'univers d'Orelsan me touche, parce qu'il a beau avoir 40 ans, ça reste un grand enfant. Dans mon cinĂ©ma, je m'intĂ©resse beaucoup Ă  cette idĂ©e de retour Ă  l'enfance chez l'adulte donc ça me tenait Ă  cƓur de le mettre en avant dans ce clip", explique le Coulommiers et son Ă©quipe lors du tournage du clip "Seul avec du monde autour". © Blue GhostOn y aperçoit ainsi le cĂ©lĂšbre canapĂ© oĂč squattent Orelsan et Gringe dans le film Comment c'est loin , l'abribus du clip Changement ou encore un extrait des paroles du morceau Du propre, chantĂ©es lors d'un karaokĂ©. Des rĂ©fĂ©rences propres Ă  fĂ©dĂ©rer le public du rappeur caennais, comme l'explique Tom Coulommiers."De nombreux fans nous ont dit qu'ils se retrouvaient beaucoup dans cette bande d'Ă©tudiants, alter ego d'Orelsan et son Ă©quipe, qui a grandi bercĂ©e par les annĂ©es 80, les mangas, les jeux vidĂ©os... On nous a mĂȘme demandĂ© une suite de leurs aventures!".Cette vidĂ©o est Ă©galement un hommage Ă  la ville de Caen, que chante souvent Orelsan. Le groupe d'amis vagabonde entre les lieux emblĂ©matiques de la ville normande tels que le campus 1 de l’universitĂ©, les bars du port ou encore le clip pour moins de 500 eurosOutre la contrainte de temps "par crainte qu'Orelsan sorte le clip officiel du mĂȘme morceau", le budget Ă©tait Ă©galement trĂšs limitĂ©. L'Ă©quipe disposait de moins de 500 euros pour rĂ©aliser son d'Ă©conomiser au maximum, le jeune cinĂ©aste a dĂ» faire preuve d'ingĂ©niositĂ©. "Au lieu d'avoir un catering stand de restauration lors d'Ă©vĂ©nements, on s'est simplement achetĂ© des sandwichs dans un Carrefour du centre oĂč l'on tournait une scĂšne", raconte-t-il."Sur le reste du tournage notre cantine c'Ă©tait le dĂ©sormais cĂ©lĂšbre kebab Magic Beaugosse, dont le chef fait d'ailleurs une apparition dans le clip."La plupart des membres de l'Ă©quipe ont Ă©galement participĂ© de maniĂšre bĂ©nĂ©vole au tournage. "L'idĂ©e c'Ă©tait de proposer un clip professionnel, rĂ©alisĂ© entre potes avec trĂšs peu de budget et sans prise de tĂȘte", rĂ©sume Tom valide l'initiativeDĂšs que le clip est publiĂ© sur YouTube, Tom Coulommiers l'envoie Ă  Orelsan. Si le rappeur n'en fait pas son clip officiel, il valide nĂ©anmoins l'initiative et l'effort fourni par le jeune cinĂ©aste."Il m'a dit qu'il apprĂ©ciait beaucoup les clins d'Ɠils faits Ă  la ville et qu'il y avait une "bonne vibe". Il a aussi pris le temps de m'expliquer pourquoi il ne le prendrait pas comme clip, ce que je comprends tout Ă  fait. Il est prisĂ© par tous les meilleurs rĂ©alisateurs de France", assure Tom du tournage du clip-non officiel de "Seul avec du monde autour", rĂ©alisĂ© par Tom Coulommiers. © Blue GhostEntre-temps, le clip a Ă©tĂ© relayĂ© par de nombreux comptes fans de l'artiste et a gagnĂ© en visibilitĂ©, jusqu'Ă  dĂ©passer les vues. Un succĂšs encore impensable aujourd'hui pour Tom Coulommiers"J'ai Ă©tĂ© trĂšs surpris de recevoir plein de commentaires positifs sous la vidĂ©o. Beaucoup de gens nous encouragent et nous fĂ©licitent. On a Ă©tĂ© aussi Ă©normĂ©ment partagĂ© sur les rĂ©seaux sociaux. Je crois qu'au total sur Instagram, TikTok et Youtube on doit comptabliser presque vues. C'est fou", Ă  ce clip, Tom Coulommiers s'offre une belle carte de visite pour la suite de ses projets. Son prochain objectif trouver un producteur pour son idĂ©e de long-mĂ©trage, Ă©crit pendant le Covid."C'est un histoire oĂč une bande de jeunes tentent de fuir la sociĂ©tĂ© et de redevenir des enfants. C’est une quĂȘte au bonheur, abandonner le personnage que nous impose la sociĂ©tĂ© pour devenir celui que l’on a toujours rĂȘvĂ© d’ĂȘtre. C'est l'un des projets les plus important Ă  mes yeux", conclut le cinĂ©aste.
p>Épisode 694 : L’album d’Orelsan Ă©tait dĂ©jĂ  un succĂšs avant mĂȘme d’ĂȘtre sorti. Pour ça c’est d’abord une promotion, un lancement, un teasing ultra rĂ©ussi et efficace. Tout a Ă©tĂ© ficelĂ© et calculĂ© pour qu’avant mĂȘme que l’album soit sorti il soit quasiment disque d’or.C’est complĂštement fou et aujourd’hui on va revenir sur comment Orelsan a travaillĂ© le
PremiĂšre piste de Civilisation, “Shonen” est un des deux leaks de l'album, sorti le 17 novembre 2021, soit deux jours avant la sortie officielle de l'opus. Le rappeur aborde dans ce morceau sa vie personnelle jonchĂ©e d'expĂ©riences lui ayant permis de devenir une personne plus forte — comme par exemple la polĂ©mique autour de son morceau “Sale pute” paru en 2007 —, vĂ©ritable caractĂ©ristique d'un Shonen, genre de manga dans lequel le personnage principal devient de plus fort notamment en apprenant de ses erreurs. Une version numĂ©rotĂ©e et limitĂ©e Ă  5 000 exemplaires de l'album est Ă  l'effigie de ce morceau, reprĂ©sentĂ©e sur le pochette du single.
Parolesde la chanson Orelsan San lyrics officiel. San est une chanson en Français. J'suis dans l'premier Mario. À chaque fois, j'crois qu'j'ai fini l'jeu, ça repart Ă  zĂ©ro. En plus rapide, en plus dur. J'devais ĂȘtre plus mĂ»r, j'ai dĂ» m'tromper d'futur. J'aimerais retrouver la magie du dĂ©but. Rien n'fonctionne quand l'cƓur n'y est plus.

Goodbye Twitter, Insta, Snap, shame, I'll miss a few memes I work my songs, I work my shoot, I work my relationship, I work my texts It's crazy, I work all the time, but it's a vacation in my head You have to think life is good, I won't hide that life is goodAlone with a crowd around me, alone with a crowd around me Alone with a crowd around meI lived in a shitty city with the Eiffel Tower in it Where people are sad and rushed, where people cry as they walk But I just bought a house near Caen where my family spends Sundays My grandma goes to church while my niece watches "Les Anges"1 With my slippers on in my crocs, I bring my girl to mini golf We live before having kids, yeah, yeah Together like alcohol and cigs, I don't give a damn, I only listen to K-Pop Cross-country electric scooter, yeah, yeah My best friend just boxed, I always get my ass beat We find guys talk of true things like "the truth about women" I get up at 8AM to write, I'm clearly not a real rapper Karaoke night, I sing "Au DD"2, Ademo3 is my sisterGoodbye Twitter, Insta, Snap, shame, I'll miss a few memes I work my songs, I work my shoot, I work my relationship, I work my texts It's crazy, I work all the time, but it's a vacation in my head You have to think life is good, I won't hide that life is good Goodbye Twitter, Insta, Snap, shame, I'll miss a few memes I work my songs, I work my shoot, I work my relationship, I work my texts It's crazy, I work all the time, but it's a vacation in my head You have to think life is good, I won't hide that life is goodAlone with a crowd around me, alone with a crowd around me Alone with a crowd around meI live right next to the sea, we never go swimming because it's cold I'm happy simply from seeing it, before, I only saw the building in front I try to learn to cook, like making anything more than pasta Half the time I fail my dishes so in the meantime I eat pasta I have max one bar of data, I raise my arm to get more 20 minutes to watch a four minute video, yeah Rejoin my dad in the stadium, we shoot two goals, we take two beers I go back home I turn on FIFA, I pick Malherbe up again, I continue losing, yeahGoodbye Twitter, Insta, Snap, shame, I'll miss a few memes I work my songs, I work my shoot, I work my relationship, I work my texts It's crazy, I work all the time, but it's a vacation in my head You have to think life is good, I won't hide that life is good Goodbye Twitter, Insta, Snap, shame, I'll miss a few memes I work my songs, I work my shoot, I work my relationship, I work my texts It's crazy, I work all the time, but it's a vacation in my head You have to think life is good, I won't hide that life is goodAlone with a crowd around me Alone with a crowd around me, alone with a crowd around me Alone with a crowd around me Alone with a crowd around me, alone with a crowd around me

Seulavec du monde autour von Orelsan in der offiziellen Schweizer Hitparade

Adieu Twitter, Insta', Snap', dommage, j' vais rater quelques mĂšmes J' travaille mes sons, j' travaille mon shoot, j' travaille mon couple, j' travaille mes textes C'est fou, j' travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j' vais pas t' cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour, seul avec du monde autour Seul avec du monde autour J'habitais dans une ville de merde avec la tour Eiffel dedans OĂč les gens sont tristes et pressĂ©s, oĂč les gens pleurent en marchant Mais j' viens de prendre une maison prĂšs d' Caen oĂč ma famille passe les dimanches Ma grand-mĂšre part Ă  la messe pendant que ma niĂšce regarde Les Anges En chausson dans mes crocs, j'emmĂšne ma zouz' au minigolf On vit avant d'avoir des gosses, ouais, ouais Ensemble comme alcool et clope, j' m'en branle, j'Ă©coute que d' la K-Pop Trottinette Ă©lectrique de cross, ouais, ouais Mon meilleur pote vient faire de la boxe, j' fais que de me faire pĂ©ter la gueule On r'trouve les gars, parle de vrais trucs genre la vĂ©ritĂ© sur les meufs J' me lĂšve Ă  huit heures pour Ă©crire, j' suis clairement pas un vrai rappeur SoirĂ©e karaokĂ©, je chante Au DD, Ademo c'est ma sƓur Adieu Twitter, Insta', Snap', dommage, j' vais rater quelques mĂšmes J' travaille mes sons, j' travaille mon shoot, j' travaille mon couple, j' travaille mes textes C'est fou, j' travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j' vais pas te cacher que la vie est belle Adieu Twitter, Insta', Snap', dommage, j' vais rater quelques mĂšmes J' travaille mes sons, j' travaille mon shoot, j' travaille mon couple, j' travaille mes textes C'est fou, j' travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j' vais pas te cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour, seul avec du monde autour Seul avec du monde autour J'habite juste Ă  cĂŽtĂ© d' la mer, on se baigne jamais parce qu'elle est froide J'suis content rien que d' la voir, avant, j' voyais que l'immeuble d'en face J'essaie d'apprendre Ă  cuisiner, genre de faire autre chose que des pĂątes Une fois sur deux, j' rate mes plats donc en attendant, j' mange des pĂątes J'ai max une barre de trois G, lĂšve le bras pour capter Vingt minutes pour mater une vidĂ©o qu'en fait quatre, ouais J' rejoins mon pĂšre au stade, on prend deux buts, on prend deux biĂšres J' retourne chez moi j'allume FIFA, j' reprends Malherbe, j' continue d' perdre, ouais Adieu Twitter, Insta', Snap', dommage, j' vais rater quelques mĂšmes J' travaille mes sons, j' travaille mon shoot, j' travaille mon couple, j' travaille mes textes C'est fou, j' travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j' vais pas te cacher que la vie est belle Adieu Twitter, Insta', Snap', dommage, j' vais rater quelques mĂšmes J' travaille mes sons, j' travaille mon shoot, j' travaille mon couple, j' travaille mes textes C'est fou, j' travaille tout le temps, mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas t' cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM

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Providedto YouTube by WagramSeul avec du monde autour · OrelsanCivilisation℗ 7th Magnitude / 3Ăšme Bureau / Wagram MusicReleased on: 2021-11-19Composer: Skre

Paroles Adieu Twitter, Insta, Snap, dommage j'vais rater quelques mĂšmes J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot J'travaille mon couple, j'travaille mes textes C'est fou, j'travaille tout le temps mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas t'cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour, seul avec du monde autour Seul avec du monde autour J'habitais dans une ville de merde avec la tour Eiffel dedans OĂč les gens sont tristes et pressĂ©s, oĂč les gens pleurent en marchant Mais j'viens de prendre une maison prĂšs d'Caen oĂč ma famille passe les dimanches Ma grand-mĂšre part Ă  la messe pendant que ma niĂšce regarde "Les Anges" En chausson dans mes crocs, j'emmĂšne ma zouz' au mini golf On vit avant d'avoir des gosses, ouais, ouais Ensemble comme alcool et clope, j'm'en branle, j'Ă©coute que d'la K-Pop Trottinette Ă©lectrique de cross, ouais, ouais Mon meilleur pote vient faire de la boxe, j'fais que de me faire pĂ©ter la gueule On trouve les gars parlent de vrais trucs genre "La vĂ©ritĂ© sur les meufs" J'me lĂšve Ă  huit heures pour Ă©crire, j'suis clairement pas un vrai rappeur SoirĂ©e karaokĂ©, je chante "Au DD", Ademo, c'est ma sƓur Adieu Twitter, Insta, Snap, dommage j'vais rater quelques mĂšmes J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot J'travaille mon couple, j'travaille mes textes C'est fou, j'travaille tout le temps mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas te cacher que la vie est belle Adieu Twitter, Insta, Snap, dommage j'vais rater quelques mĂšmes J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot J'travaille mon couple, j'travaille mes textes C'est fou, j'travaille tout le temps mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas te cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour, seul avec du monde autour Seul avec du monde autour J'habite juste Ă  cĂŽtĂ© de la mer, on se baigne jamais parce qu'elle est froide J'suis content rien que d'la voir, avant, j'voyais que l'immeuble d'en face J'essaie d'apprendre Ă  cuisiner genre de faire autre chose que des pĂątes Une fois sur deux, j'rate mes plats donc en attendant, j'mange des pĂątes J'ai max une barre de 3G, lĂšve le bras pour capter Vingt minutes pour mater une vidĂ©o qu'en fait quatre, ouais J'rejoins mon pĂšre au stade, on prend deux buts on prend deux biĂšres J'rentre chez moi j'allume FIFA, j'reprends Malherbe, j'continue d'perdre, ouais Adieu Twitter, Insta, Snap, dommage j'vais rater quelques mĂšmes J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot J'travaille mon couple, j'travaille mes textes C'est fou, j'travaille tout le temps mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas te cacher que la vie est belle Adieu Twitter, Insta, Snap, dommage j'vais rater quelques mĂšmes J'travaille mes sons, j'travaille mon shoot J'travaille mon couple, j'travaille mes textes C'est fou, j'travaille tout le temps mais c'est les vacances dans ma tĂȘte Faut croire que la vie est belle, j'vais pas te cacher que la vie est belle Seul avec du monde autour AurĂ©lien Cotentin 7TH MAGNITUDE, STRONG NINJA EDITIONS RĂȘvesbizarres (Orelsan feat. Damso) San Seul avec du monde autour Shonen Si facile (Casseurs Flowters) Si seul SoirĂ©e ratĂ©e StupideÂĄ StupideÂĄ StupideÂĄ (Casseurs Flowters) Suicide social Toujours plus (Lorenzo feat. Orelsan) Tous les jours dimanche (Nessbeal feat. Orelsan) Tout ce que je sais (Orelsan feat. YBN Cordae) Tout va bien
Attendu avec impatience, “Civilisation”, le quatriĂšme LP du rappeur caennais, s’impose illico comme un disque important, trĂšs riche musicalement, d’oĂč surgit un mĂ©lange d’humour noir, de constats glaçants et d’émotions palpables. “J’suis pas concernĂ© par la sociĂ©tĂ©, j’suis un putain d’artiste.” À se fier aux chiffres et Ă  ses dires, tout porte Ă  croire qu’OrelSan n’appartient plus au monde rĂ©el. Ses concerts remplissent les plus grandes salles de France, ses albums se vendent Ă  des centaines de milliers d’exemplaires, ses projets extramusicaux deviennent cultes BloquĂ©s et la sĂ©rie-documentaire qui lui est consacrĂ©e n’a fait que renforcer la sympathie Ă  son Ă©gard – avec une augmentation des Ă©coutes de 565 % sur les plateformes de streaming, on peut dire aussi que Montre jamais ça Ă  personne, rĂ©alisĂ© par son frĂšre ClĂ©ment Cotentin, a permis de rebooster considĂ©rablement l’aura populaire de ses diffĂ©rents disques. Bref, tout tend Ă  prouver que la bonne vie lui est familiĂšre. Pourtant, aprĂšs un troisiĂšme album fait de rĂ©flexions intimes et de fulgurances lucides sur les relations familiales, sur la maturitĂ©, sur ses difficultĂ©s Ă  se ranger, c’est avec un disque nettement plus sociĂ©tal que le rappeur caennais se prĂ©sente. Quand chanson rime avec contestation “J’ai le superpouvoir de voir le mal partout”, rappe-t-il sur Ensemble. Civilisation, c’est effectivement un disque rempli de rimes noircies par l’époque, de confessions dĂ©sabusĂ©es et de cette rage qui jamais ne s’estompe, surtout lorsqu’elle s’érige ”contre les fils de pute de l’État”. Deux morceaux en attestent mieux que d’autres Manifeste, oĂč OrelSan renoue avec son goĂ»t pour les morceaux-fleuves, dĂ©pourvus de refrain, le temps de sept minutes et vingt-deux secondes narratives, socialement concernĂ©es, et suffisamment bien pensĂ©es pour faire basculer en son milieu un rĂ©cit tragicomique dans une histoire beaucoup plus grande, toujours plus intense au fur et Ă  mesure des secondes, et inĂ©vitablement vouĂ©e Ă  se terminer dans le drame. “Qu’est-ce que j’fous dans une putain de manif ?” MalgrĂ© le succĂšs, la reconnaissance et l’amour du public, c’est effectivement aux avant-postes de la rĂ©volution que semble vouloir se positionner OrelSan, Ă  l’image de L’Odeur de l’essence, bande-son d’un monde qui s’écroule en mĂȘme temps que l’insurrection qui vient. Tout y passe les grand-mĂšres qui votent Le Pen, les mĂ©dias qui nourrissent l’angoisse, les violences conjugales, les gilets jaunes, la montĂ©e des extrĂȘmes, etc. À croire que les poches du rappeur sont tellement pleines qu’il n’a plus de place pour y laisser sa langue. Il lui faut dĂ©blatĂ©rer sur la sociĂ©tĂ©, pester contre ses propres contradictions, mĂȘler l’intime Ă  l’universel et dĂ©voiler une sensibilitĂ© qui le sort du stĂ©rĂ©otype du mĂąle viril encore trop souvent rattachĂ© au hip-hop. Avec, toujours, cette luciditĂ©, ce goĂ»t des phrases choc et de l’autodĂ©prĂ©ciation qui le sauvent du mĂ©pris. Par instant, le message se fait moins frontal il y a C’est du propre et sa production dynamique, taillĂ©e pour le live, Baise le monde et sa mĂ©lodie enjouĂ©e, dont les intonations G-Funk contrastent avec le titre du morceau, et Seul avec du monde autour, oĂč OrelSan rappe “J’habite dans une ville de merde/Avec la tour Eiffel dedans/OĂč les gens sont tristes et pressĂ©s/OĂč les gens pleurent en marchant/Mais j’viens de prendre une maison prĂšs de Caen/Ma famille passe les dimanches/ [
] J’me lĂšve Ă  8 h pour Ă©crire/J’suis clairement pas un vrai rappeur.” >> À lire aussi Alex Cameron est tout feu, tout flamme dans le clip de “Sara Jo” – Les Inrocks Ombres et lumiĂšres Il serait malgrĂ© tout injuste de limiter Civilisation Ă  sa dimension contestataire. Parce que l’identitĂ© musicale d’OrelSan s’est toujours construite Ă  partir de sa diversitĂ© esthĂ©tique ici, quelques notes de guitares doucereuses Jour meilleur ou un piano-voix apte Ă  ridiculiser les grandes figures de la variĂ©tĂ© hexagonale Athena, lĂ  une production nerveuse, oĂč chaque phrase semble ĂȘtre le fruit d’une rĂ©flexion philosophique Civilisation. Parce que le Caennais s’autorise quelques bulles d’air – Ensemble, dont les inclinaisons disco tranchent avec l’influence du grime prĂ©sente sur La fĂȘte est finie, Casseurs Flowters Infinity, parenthĂšse ludique et humoristique concoctĂ©e auprĂšs de son fidĂšle partenaire, Gringe. Et parce qu’il le dit finalement lui-mĂȘme Civilisation est “un disque oĂč je ne parle que de ma meuf et de la sociĂ©tĂ©.” À bientĂŽt 40 ans, OrelSan n’est donc plus cet homme qui tombe amoureux de filles qui “rendent malheureux”, ni ce type qui a l’impression de passer pour “l’abruti de service” sur le plateau de Ce soir ou jamais !. Il est cet artiste accompli, obsĂ©dĂ© Ă  l’idĂ©e d’avancer vers quelque chose de plus grand que lui, aussi Ă  l’aise sur une mĂ©lodie guillerette La QuĂȘte, trĂšs pop, trĂšs accrocheur que sur un beat rap Shonen. >> À lire aussi Lettre de MontrĂ©al le calme avant la tempĂȘte 1 – Les Inrocks Collaboration prestigieuse Surtout, il profite de ce quatriĂšme album solo pour rĂ©aliser le rĂȘve d’une vie collaborer avec les Neptunes, ce duo dont il souhaitait incarner la version française avec Skread. ConcrĂštement, cela donne Dernier Verre, un titre Ă©lectronique, presque house, oĂč Pharrell assure le refrain et signe, aux cĂŽtĂ©s de son comparse Chad Hugo, l’entrĂ©e en club d’OrelSan – une vielle tradition neptunienne quand on sait comment les deux amĂ©ricains ont autrefois chamboulĂ© les discographies de Jay-Z, Snoop Dogg, Britney Spears ou Justin Timberlake. Les Neptunes ne sont pas les seuls invitĂ©s de prestige sur Civilisation, mĂȘme s’ils en constituent l’une des principales attractions. Outre Gringe et Skread, toujours aux manettes, on retrouve Ă©galement au mixage, Eddie Purple et Phazz aux arrangements, Alice MoitiĂ© aux photos et Raegular Alpha Wann, Nekfeu Ă  la pochette. Autant dire qu’OrelSan sait s’entourer. C’est mĂȘme lĂ  l’une de ses principales qualitĂ©s avancer continuellement auprĂšs des mĂȘmes personnes, grandir Ă  leurs cĂŽtĂ©s et rappeler que, chez lui, la musique a toujours Ă©tĂ© une histoire d’amitiĂ©, d’émotions qui entrent en collision et de projets qui en alimentent d’autres jusqu’à façonner une Ɠuvre. Avec, en tĂȘte, ce leitmotiv qui en dit long sur la singularitĂ©, la puissance et l’intĂ©gritĂ© d’une discographie qui rĂ©ussit le pari d’ĂȘtre fidĂšle Ă  ses bases tout en Ă©tant en constante Ă©volution “J’aimais pas le jeu, j’ai changĂ© les rĂšgles.” >> À lire aussi Avec “TR”, Muddy Monk est le meilleur parti de la pop francophone – Les Inrocks Orelsan
ï»żParolesde Seul Au Monde. Relic . LĂ©gende Urbaine ALBUM [Scratches] "Avant que j'parte d'ici" "J'aimerais dire pardon Ă  ma mĂšre" Maman, t'es la seule au monde qui m'comprenais La seule au monde qui m'prenais dans ses bras et qui m'disais "fils, j't'aimerai" Rien n'sera plus beau que ton regard dans l'Ă©ternel C'est les bras tendus vers l'ciel que j'pleure cet amour maternel Maman,

On a assistĂ© au show d’Orelsan, il y a quelques jours au ZĂ©nith d’Auvergne, pour le plaisir et aussi pour vous en parler avant sa venue au Palais des Sports de Grenoble le 16 avril. On vous raconte cette bonne soirĂ©e, sans rien divulgĂącher ! Ça commence comme une soirĂ©e banale entre potes, sauf qu’on est 9000, majoritairement trentenaires, dans un ZĂ©nith toutes lumiĂšres allumĂ©es. Nous, pas Ă  la pointe en matiĂšre de rap français, on fait partie de ceux qui ont dĂ©couvert Orelsan sur le tard, avec La fĂȘte est finie 2017 et sa locomotive dĂ©licieusement grinçante, DĂ©faite de famille. Justement, le ZĂ©nith scande Une chanson, AurĂ©lien ! Une chanson, AurĂ©lien ! » La nonchalance et l’humour d’Orelsan, coiffĂ© comme Nicola Sirkis, font mouche aux premiĂšres notes, ce cĂŽtĂ© ado attardĂ© qu’il a cultivĂ© longtemps, et dont il garde des traits bienvenus. Ă  lire aussi "Comment c’est loin" bonne surprise Extinction des feux, sortie des Ă©crans gĂ©ants, changement radical d’ambiance avec Civilisation et L’Odeur de l’essence. La scĂ©nographie se met en route, l’ambiance s’électrise et se tend. Qu’est-ce qui nous gouverne, la peur et l’anxiĂ©tĂ© », dĂ©clame Orelsan, dans un dĂ©cor de feu et de fumĂ©e, traduisant dans son Ă©criture simple et directe les angoisses de plusieurs gĂ©nĂ©rations, sur la quĂȘte de sens, le mur climatique, le piĂšge numĂ©rique, bref, le monde. La salle retient son souffle Ă  l’écoute de Manifeste, un rĂ©cit de 9000 signes l’équivalent d’une pleine page du Petit Bulletin, par exemple rappĂ© d’une voix claire, une chanson racontĂ©e comme une histoire ; attentive aussi aux paroles de Baise le monde, monologue d’un gus qui vit sa meilleure vie » en soirĂ©e, mais essaie en vain d’arrĂȘter de penser au pĂȘcheur de Madagascar Ă  qui il doit ces crevettes, aux enfants travailleurs de Chine qui ont confectionnĂ© son beau survĂȘt’
 On fait l’bilanMais tout n’est pas noir. Orelsan est Ă  ce point de sa vie oĂč l’on fait un premier et gros bilan, poussĂ© par la diffusion du documentaire rĂ©alisĂ© par son frĂšre ClĂ©ment Cotentin, Ne montre jamais ça Ă  personne, six Ă©pisodes oĂč l’on voit le jeune rappeur de Caen et ses potes tenter de percer, au dĂ©but des annĂ©es 2000. Quand on Ă©tait des loosers », rigole Orelsan sur scĂšne, avant d’ouvrir la sĂ©quence ludique de son show, avec participation du public, jeux vidĂ©o et karaokĂ©, qui ramĂšne la bande Ă  ses dĂ©buts, façon plaisir rĂ©gressif. On le retrouve mĂȘme dans sa chambre de jeune homme, reconstituĂ©e, rĂ©citant ses Notes pour trop tard comme un dialogue entre l’AurĂ©lien d’hier et d’aujourd’hui. Ce dernier semble, malgrĂ© la critique constante de notre sociĂ©tĂ©, avoir trouvĂ© Ă©quilibre et bonheur, en attestent AthĂ©na ou Seul avec du monde autour. Ă  lire aussi Orelsan, simple et basique Nous, les copines de toujours, on a bien sautillĂ© sur Basique et Du propre, morceaux live par excellence, on a applaudi longuement les artistes et les techniciens, saluĂ©s pendant plusieurs minutes, les uns aprĂšs les autres, par Orelsan en fin de concert. On est sorties de lĂ  rĂ©chauffĂ©es, avec l’impression qu’on a partagĂ© avec le rappeur et le ZĂ©nith ce sentiment, le moment de bascule entre l’ùre de la fĂȘte frĂ©nĂ©tique et celle de la maturitĂ© sereine, qui coĂŻncide avec un chavirage d’époques entre insouciantes annĂ©es 2000 et inquiĂ©tantes 2020. Un basculement si bien incarnĂ© par Orelsan qu’il fait partie, aujourd’hui, de ces rares artistes français qui mettent Ă  peu prĂšs tout le monde d’accord. C’était vraiment une bonne le 16 avril au Palais des Sports ; 50€vidĂ©o / PB

ptnorelsan est passé de "peur de l'échec" à "seul avec du monde autour" et ça me rend heureuse premier degré. 22 Aug 2022 18:27:39
L’écrivain AndrĂ© Malraux disait L’art, c’est le plus court chemin de l’homme Ă  l’homme ». L’interprĂ©tation de cette citation peut ĂȘtre interprĂ©tĂ©e comme l’influence inconsciente que peut provoquer l’art Ă  notre esprit. Dans la musique, l’interprĂ©tation personnelle est plus rare car le texte est souvent explicite. Dans une pĂ©riode d’urgence sociale afin d’éviter le suicide, Orelsan revient Ă©tablir un constat de vĂ©ritĂ©s sur la civilisation dont il fait partie, et une mise Ă  jour de sa vie depuis que la fĂȘte s’est finie. DE CAEN AU DIAMANT AurĂ©lien Cotentin a Ă©tĂ© appelĂ© dans un premier temps en guise de diminutif. Quelques posts My Space plus tard, le rappeur caennais rajoute San » devenant ainsi Orelsan. Ce suffixe reprĂ©sente une formule de politesse japonaise neutre pour dĂ©signer une personne. Il reflĂšte ainsi dans son nom d’artiste final sa passion pour les mangas et non pas un moyen pour lui de charmer des putes asiat’ » comme il en rigole dans le morceau Logo dans le ciel. Perdu d’avance. L’album est sorti en 2009, et raconte l’histoire d’un jeune issu d’une ville de campagne. À travers son quotidien, Orelsan touche un public jeune trĂšs large qui n’est pas reprĂ©sentĂ© par les rappeurs qui sont Ă  ce moment-lĂ , uniquement issus des quartiers. Cette vie de looser au summum de sa procrastination va propulser AurĂ©lien sur le devant de la scĂšne. L’explosion va entraĂźner les tristement cĂ©lĂšbres dĂ©gĂąts mĂ©diatiques autour des morceaux Sale Pute et Saint Valentin. Ces rĂ©voltes fĂ©ministes sur des histoires fictives ont entraĂźnĂ© un sabotage de son succĂšs soudain et de sa tournĂ©e, remettant la destinĂ©e d’Orelsan en question. Le Chant des SirĂšnes. AprĂšs une pĂ©riode mouvementĂ©e, Orelsan revient avec un second album et sĂ©duit le public, renversant ainsi l’image fondĂ©e par les mĂ©dias. Si l’album laisse son emprunte en 2011 avec de nombreuses rĂ©ussites et trophĂ©es, son vĂ©ritable succĂšs restant la prĂ©sence de morceaux intemporels des constats de sociĂ©tĂ© et de l’industrie avec Raelsan et Suicide Social, un premier hit grand public avec La terre est ronde, et le succĂšs du morceau d’un duo bien plus que cool avec Gringe. Orelsan et Gringe sont les Casseurs Flowters. Le documentaire, rĂ©alisĂ© par le cadet Cotentin, met en avant le fait qu’Orelsan n’était pas qu’un homme, il Ă©tait un groupe composĂ© d’Ablaye, Skread et Gringe. Si tout semblait construit pour un troisiĂšme album en solo, le caennais pris la routine industrielle Ă  contrepied en prĂ©fĂ©rant sortir un projet commun avec son compĂšre Gringe en 2013. Loin de la Fantasy mixtape sortie en 2004, Casseurs Flowters apporte un style de rap nouveau Ă  un moment oĂč le clonage d’Or Noir Ă©tait naissant. Entre dĂ©lires, second degrĂ©s et dĂ©nonciations, c’est une structure heureuse qui attend les deux protagonistes et la suite de la carriĂšre d’Orelsan. Comment c’est loin. Une pierre deux coups. Une bande originale et un film inspirĂ© de l’univers des Casseurs Flowters. RĂȘveur du 7e art, Orelsan rĂ©alise son souhait de sortir son premier long mĂ©trage au cinĂ©ma avec Christophe Offenstein en 2015. Si au niveau des scores, on est loin d’un Intouchables, AurĂ©lien Cotentin fait prĂšs de 250 000 entrĂ©es au box-office. Il continue par la suite d’alimenter sa relation avec l’acting dans BloquĂ©s en 2015, ou encore dans le doublage de Saitama dans One Punch Man en 2016. La fĂȘte est finie. Bien qu’on ait eu l’impression que cela fut simple ou basique, le retour de l’artiste caennais Ă©tait au cƓur de l’attention mĂ©diatique et musicale. Un retour triomphal faisant de lui un nouveau rappeur Ă  la certification de diamant, soit 500 000 ventes. Basique, Tout va bien, La pluie, Paradis et sa réédition Épilogue, ce qui ressemblait Ă  un dernier album, Ă©tait en rĂ©alitĂ© celui d’une fin de trilogie. Sorti en 2017, rééditĂ© en 2019, l’album retrace les pensĂ©es de l’artiste face Ă  son succĂšs et ses dĂ©sillusions, les constats de la sociĂ©tĂ© et de sa vie, et marque une vĂ©ritable Ă©volution et ouverture musicale pour la suite de sa carriĂšre. STRATÉGIE ET PRESSION L’absence dans la musique peut avoir plusieurs rĂ©percussions l’oubli, dans le cas oĂč l’artiste n’a pas rĂ©ussi Ă  crĂ©er le manque auprĂšs de son public, ou alors l’impatience. Cette derniĂšre engendre un risque de dĂ©ception. Si on devait rĂ©sumer, l’absence n’est pas la meilleure stratĂ©gie et c’est pour cette raison que 95% des artistes installĂ©s ne disparaissent pas vĂ©ritablement des radars. Pourtant, quelques-uns dont Orelsan fait partie, prĂ©fĂšrent jouer la carte du temps afin de proposer un projet abouti et qui leur plaĂźt. Photo par Fifou, collaboration avec Projet x Paris Avec Civilisation, Orelsan avait cette pression mĂ©diatique et du public. Ce dernier avait offert un trĂšs grand succĂšs Ă  l’album prĂ©cĂ©dant La FĂȘte est finie. Pour faire face, Orelsan et son Ă©quipe savaient qu’il fallait pousser l’album au bout de ses idĂ©es et de ses envies musicales en Ă©vitant ce qu’ils ont dĂ©jĂ  pu faire. En prenant cet angle de travail, le seul reproche qu’on aurait pu alors leur faire c’est celui de la subjectivitĂ© musicale du public. Je savais que je voulais faire un album autour de “remettre en question ce qu’on m’a appris et le reconstruire”. » – Orelsan pour Mouv PNL est allĂ© sur la Tour Eiffel, Nekfeu a sorti un documentaire sur la conception de l’album Les Étoiles Vagabondes, Orelsan a quant Ă  lui dĂ©voilĂ© une sĂ©rie/documentaire retraçant son parcours par l’intermĂ©diaire de la camĂ©ra de ClĂ©ment Contentin. Pour sublimer sa stratĂ©gie de communication, avec les prouesses artistiques de Raegular, Orelsan et son Ă©quipe ont dĂ©voilĂ© des Ă©ditions physiques multiples, reprenant soit les titres du projet dans un premier temps, soit des couleurs ou visuels identitaires de l’album par la suite. Une stratĂ©gie offrant l’aspect surprise Ă  l’achat, le public ne sait pas forcĂ©ment quel visuel sera prĂ©sent sur son disque. ÉVOLUTION ET COMPRÉHENSION Au bout d’un moment, je me suis rendu compte que dans l’album, je parlais beaucoup de mon rapport aux autres, Ă  la sociĂ©tĂ© mais aussi de mon envie de transmettre, d’avoir un enfant ou de mon couple. Et je trouvais que le mot “civilisation” rĂ©sumait bien toutes ces notions. » – Orelsan pour Mouv La vraie force d’Orelsan depuis le dĂ©but de sa carriĂšre, c’est sa constante Ă©volution musicale. Avec l’ñge, l’artiste caennais a Ă©voluĂ© dans ses textes, dans les sujets et les thĂšmes qu’il aborde. NĂ©anmoins, ce n’est pas sans compter le travail artistique de Skread. Avec le documentaire, le public a permis de mieux comprendre l’impact que peut avoir Skread dans les choix artistiques d’Orelsan. En effet, ce nouvel opus ne dĂ©roge pas Ă  la rĂšgle de la quĂȘte artistique. Orelsan et Skread accompagnĂ©s de Phazz sur certains titres, sont partis sur la quĂȘte de morceaux de variĂ©tĂ© française comme RĂȘve Mieux et Jour meilleur, d’ovnis comme BĂ©bĂ©boa, de titres plus bangers comme Du propre et de titres plus introspectifs comme La QuĂȘte avec une instrumentale Ă  l’esthĂ©tique d’une comptine pour enfant. Photo par Fifou, collaboration avec Projet x Paris Bien qu’il Ă©volue, ce n’est pas pour autant qu’Orelsan change. Dans ce nouvel album, Orelsan reste fidĂšle Ă  sa musique et Ă  ce qu’il sait faire comme Baise le monde, Seul avec du monde autour mais encore la suite d’Ils sont cool Casseurs Flowters Infinity avec Gringe. Un morceau qui a su plaire aux plus fans et nostalgiques d’Orelsan. Civilisation est structurellement construit dans l’idĂ©e de l’évolution. Ils n’ont pas Ă©tĂ© placĂ©s au hasard. Shonen est employĂ© en guise de gĂ©nĂ©rique mais Ă©galement en guise de dĂ©finition dans la structure de l’album. Un shonen est un type de manga oĂč le personnage suit une quĂȘte et apprend en grandissant, comme Orelsan dans Civilisation. La QuĂȘte est un condensĂ© entre ses premiers pas Ă  l’école et le moment oĂč il se marie, ensuite on a sa relation avec l’alcool et la mentalitĂ© 0 lendemains », puis ses constats de la sociĂ©tĂ© et ses relations amoureuses, pour terminer sur un message d’espoir avec le titre Ă©ponyme. Par ailleurs, il y a une forme de cercle vicieux dans l’album avec l’écho lyrical de la fin de Shonen et de Civilisation. À la base, c’était juste un passe-temps mais l’temps est passĂ© » – SHONEN L’un des premiers thĂšmes du projet est le passĂ©. Dans Shonen, Orelsan rĂ©alise une rĂ©trospection de carriĂšre qu’illustre parfaitement le documentaire. Dans ce dernier, il nous parle de la pĂ©riode oĂč il s’est retrouvĂ© dans la tourmente mĂ©diatique et de la difficultĂ© qu’il a eu d’aller de l’avant Mais, quand il y a l’buzz, les merdes rappliquent les hyĂšnes, les fils de polĂ©mistes. J’viens juste de sortir mon premier disque, j’fais d’la politique, j’suis seul et triste ». Cette notion de passĂ© vient se jumeler avec la famille bien qu’elle soit toujours au cƓur de sa vie. Dans le titre, La QuĂȘte, Orelsan raconte son histoire condensĂ©e qui vient souligner l’importance au final de sa famille prĂšs d’toi, c’est lĂ  ma place ». JOUR MEILLEUR Orelsan a toujours cherchĂ© oĂč Ă©tait sa vĂ©ritable place au long des projets. Dans son premier album, il rĂȘvait de quitter sa ville et dans ce nouvel opus, il se rend compte que son vĂ©ritable bonheur est Ă  Caen. J’habitais dans une ville de merde avec la Tour Eiffel dedans 
 mais j’viens de prendre une maison prĂšs d’Caen oĂč ma famille passe les dimanches » – SEUL AVEC DU MONDE AUTOUR Comme il le rappelle dans Casseurs Flowters Infinity, il a mis Caen sur la carte au point qu’il est le plus connu de sa ville avec Guillaume le ConquĂ©rant. Si au dĂ©part il faisait le portrait d’une ville moyenne et moyennement classe avec un Kebab Sauce Magic Beau Gosse, la vie parisienne ne fut finalement pas Ă  la hauteur de ses attentes au point de la critiquer dans Seul avec du monde autour oĂč il rappelle les dĂ©fauts de sa campagne qui font son charme. J’rejoins mon pĂšre au stade, on prend deux buts, on prend deux biĂšres. J’retourne chez moi j’allume Fifa, j’reprends Malherbe, j’continue d’perdre, ouais » – SEUL AVEC DU MONDE AUTOUR Caen a Ă©tĂ© son inspiration mais ne ce n’est pas la seule. Il Ă©crit chaque punch comme si Mickael pouvait voir ça » San, ndlr depuis plusieurs albums. Avec le morceau Du Propre, les rĂ©fĂ©rences au roi d’la pop » se multiplient, mais avec Civilisation c’est IAM qui vient ĂȘtre Ă  l’honneur. Ombre et LumiĂšre » forme la boucle de l’album en rĂ©fĂ©rence Ă  l’album du mĂȘme titre du groupe marseillais. Le sens de cette phase au vu de l’album pourrait ĂȘtre le contraste entre l’évolution de la sociĂ©tĂ© qui sombre et sa vie Ă  lui qui s’éclaircit avec sa quĂȘte du bonheur. J’sais pas comment sauver l’monde et, si j’savais, j’suis pas sĂ»r qu’j’le ferais » – CIVILISATION Un album d’Orelsan sans quelques piques sur la sociĂ©tĂ©, n’est pas un album d’Orelsan. Pour Civilisation, c’est mĂȘme L’odeur de l’essence de l’album. On peut le dĂ©couper en 3 catĂ©gories la politique, le social et surtout la matrice capitaliste, un mĂ©lange de peur, haine et tristesse » L’odeur de l’essence, ndlr. L’ODEUR DE L’ESSENCE Le premier point c’est la politique Ă  laquelle nous pouvons associer la justice. Dans le morceau Manifeste, Orelsan offre un storytelling le mettant en scĂšne au cƓur une manifestation dans laquelle figure une femme, France. L’ensemble du morceau est rempli de mĂ©taphores sur la sociĂ©tĂ© et du sort de France. Le morceau peut Ă©galement faire Ă©cho au film de Kassovitz notamment avec l’ambiance et l’histoire du morceau, mais Ă©galement le sort des personnages principaux. Photo par Fifou, collaboration avec Projet x Paris L’odeur de l’essence est une forme de Suicide Social Dans le titre et single du projet, les rimes et les mesures s’enchaĂźnent avec des tirs sur la justice et la police On prend des mongols, leur donne des armes, appelle ça justice », s’étonne des drames » ou encore le systĂšme politique Pas b’soin d’savoir c’est quoi l’SĂ©nat pour voir qu’les vieux riches font les lois ». Par ailleurs, l’artiste enchaĂźne avec le systĂšme de vote, avec le fait que les personnes ĂągĂ©es qui ne reprĂ©sentent pas l’avenir peuvent voter Marine Le Pen, que ceux qui connaissent rien en politique votent pour le plus charismatique ou encore le fait que Si l’PrĂ©sident remporte la moitiĂ© des voix, c’est qu’les deux tiers de la France en voulaient pas » tout ça pour que la peur et l’anxiĂ©tĂ© nous gouvernent. On s’bat pour ĂȘtre Ă  l’avant dans un avion qui va droit vers le crash – L’ODEUR DE L’ESSENCE Le second point, c’est l’aspect social de la sociĂ©tĂ©. Toujours sur le mĂȘme titre, Orelsan dĂ©marre chaque mesure avec un mot pour la dĂ©crire nostalgie, incomprĂ©hension, peur, dĂ©sespoir, paranoĂŻa, panique, mĂ©fiance, haine. Il parle notamment de cette haine mĂ©diatique qui Ă©touffe la sociĂ©tĂ© avec le mal qu’il propage, les polĂ©miques qu’ils cherchent pour vendre et l’appui des rĂ©seaux sociaux qui donnent la parole Ă  n’importe qui. Cette haine sociale amĂšne Orelsan Ă  conclure dans RĂȘve mieux GĂ©nĂ©ration burn-out, sous pression, courir aprĂšs des chimĂšres de perfection ». Dans ce morceau, Orelsan nous fait part qu’on s’étouffe les uns les autres avec l’actualitĂ©, une sociĂ©tĂ© noyĂ©e dans son Ă©go et le regard des autres. Il est vicieux, c’putain d’cercle, j’peux pas l’faire tout seul, faut qu’tu m’aides » – CIVILISATION Le dernier cas, c’est la matrice. La matrice est le visage du capitalisme. Orelsan Ă  l’instar d’autres rappeurs, dĂ©nonce ce systĂšme qui forme un cercle vicieux pour une grande majoritĂ© de la population au profit des bĂ©nĂ©fices La vie c’est facile t’as juste Ă  faire mon job » Du propre, ndlr, des riches et des patrons Combien d’jobs servent juste Ă  satisfaire nos chefs ? » L’odeur de l’essence, Orelsan. Dans le morceau Baise le monde, l’artiste va encore plus loin dans sa dĂ©marche, il dĂ©crit l’histoire d’une personne occidentale lambda qui sort un samedi soir. Sauf qu’à chaque action, il dĂ©rive sur les problĂšmes sociĂ©taux et environnementaux que cela a engendrĂ© avant d’arriver Ă  cette personne la pollution, la discrimination physique, la destruction de la nature afin de dĂ©noncer cette sociĂ©tĂ© de consommation dont lui-mĂȘme est soumis malgrĂ© lui. Avant, j’rĂȘvais d’quitter la France, j’vais rester, j’prĂ©fĂšre qu’on la change. MĂ©lange vieilles et nouvelles croyances, mĂ©lange humanisme Ă  la science. Évidemment, c’est plus comme avant, faut t’faire une raison, c’est l’concept du temps » – CIVILISATION MalgrĂ© un constat terrible de la sociĂ©tĂ©, Orelsan continue sa quĂȘte du bonheur et voir le verre Ă  moitiĂ© plein comme dans Jour meilleur. Le morceau essaye d’amener une note positive et de sincĂ©ritĂ© auprĂšs des personnes atteintes de dĂ©pressions et qui ont l’impression d’ĂȘtre seules avec du monde autour. Parfois je ne serai plus trop quoi dire » disait-il, et ce problĂšme qu’il a d’évoquer ses sentiments et de trouver des mots pour aider, il en parle rĂ©guliĂšrement dans le projet À quoi ça sert d’écrire des textes si j’sais pas dire aux gens qu’j’les aime ? » Shonen, ndlr ou par exemple Les choses que j’ose dire Ă  personne sont les mĂȘmes qui remplissent des salles » La QuĂȘte, ndlr. Faut croire que la vie est belle, j’vais pas t’cacher que la vie est belle » – SEUL AVEC DU MONDE AUTOUR L’album a failli s’appeler Seul avec du monde autour » pour l’anecdote, le vĂ©ritable fil rouge du projet. La grande majoritĂ© des morceaux reprĂ©sente la vision d’Orelsan, qu’on peut partager ou non, comme si nous Ă©tions Ă  sa place. Dans le morceau qui aurait pu ĂȘtre celui Ă©ponyme, il nous raconte son quotidien de façon immersive. Il est loin des rĂ©seaux, loin de la capitale, loin d’une pseudo-vie superficielle d’artistes mais une vie quotidienne banale d’un mec qui habite prĂšs de Caen. Un clin d’Ɠil Ă  son premier album dont le thĂšme central Ă©tait le mĂȘme mais avec une vision totalement diffĂ©rente. Photo par Fifou, collaboration avec Projet x Paris Bien entamĂ© avec Paradis sur l’album prĂ©cĂ©dent, le thĂšme de l’amour a lui aussi Ă©voluĂ© au fil des annĂ©es. Dans La QuĂȘte, l’artiste est dĂ©sormais mariĂ© et rĂ©vĂšle dans l’outro du projet qu’il souhaite avoir un enfant. Bien qu’il ait peint un amour parfait dans Paradis, dans Civilisation, il rĂ©tablit une forme de vĂ©ritĂ©. Ensemble vient dĂ©peindre le portrait de deux ĂȘtres imparfaits que sont Orel et sa femme, qui au final finissent par s’aimer pour leurs dĂ©fauts. À noter l’extraordinaire prestation musicale Daftpunesque de Skread Ă  la fin du morceau. Dans BĂ©bĂ©boa, il parle des soucis d’alcoolisme que la femme de sa vie connaĂźt et dans Dernier verre, il raconte sa peur de cĂ©der au charme des autres femmes alors qu’il n’aime qu’une seule personne. MalgrĂ© tous les hauts et les bas qu’il partage avec celle qu’il aime, il lui dĂ©clare une nouvelle fois sa flamme avec AthĂ©na. Orelsan rĂ©ussit ce qu’énormĂ©ment de rappeurs rĂȘvent une marque de vĂȘtements, des projets cinĂ©matographiques rĂ©ussis et des records d’albums certifiĂ©s et diffĂ©rents mais toujours soutenus par un public fidĂšle. Si parfois, les spĂ©cialistes rap » oublient de le citer parmi les meilleurs rappeurs de l’histoire, il a bel et bien marquĂ© le rap, et ce n’est que le dĂ©but. 3oKM.
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