Accueil âąAjouter une dĂ©finition âąDictionnaire âąCODYCROSS âąContact âąAnagramme Elle se trouve autour de la graine des fruits â Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s Recherche - Solution Recherche - DĂ©finition © 2018-2019 Politique des cookies.
Lagraine du pinot, Ă l'instar d'autres fruits de palmiers, nourrit les peuples de la forĂȘt d'Amazonie depuis des siĂšcles. Il en est de mĂȘme en Guyane oĂč
Cette carte retrace lâorigine de certains fruits et lĂ©gumes que nous consommons⊠Savez-vous oĂč a Ă©tĂ© dĂ©couvert la premiĂšre carotte, le premier kiwi, ou la premiĂšre pomme ? Avaient-ils la mĂȘme forme quâaujourdâhui ? Comment les variĂ©tĂ©s ont-elles Ă©voluĂ© ? Ce sont des questions que lâon peut se poser lorsque lâon commence Ă aborder ce sujet. En effet il est difficile dâimaginer que les fruits et lĂ©gumes que nous mangeons possĂšdent une origine lointaine et une gĂ©nĂ©tique diffĂ©rente. Ces fruits et lĂ©gumes ont Ă©tĂ© rapportĂ©s dâAsie, dâAmĂ©rique, dâAfrique par des explorateurs. Christophe Colomb, par exemple, a contribuĂ© lors de la dĂ©couverte de lâAmĂ©rique Ă introduire de nombreux fruits et lĂ©gumes en Europe. Au commencement, les fruits et lĂ©gumes Ă©taient prĂ©sents dans la nature de maniĂšre sauvage ». Les hommes ont petit Ă petit cultivĂ© ces espĂšces pour se nourrir. De nouvelles variĂ©tĂ©s sont apparues de maniĂšre accidentelle » par pollinisation naturelle rĂ©alisĂ©e par les insectes comme les abeilles, les bourdons, les papillons⊠et dâautres par la main de lâhomme avec lâagriculture. Chaque plante, chaque graine importĂ©e en Europe ont dĂ» sâadapter Ă un nouveau terroir, Ă un nouveau climat, Ă une nouvelle biodiversitĂ©. Pour cela, dâun point de vue gĂ©nĂ©tique, de nouvelles formes, textures, et goĂ»t sont apparus. Les plantes se sont modifiĂ©es, car les conditions climatiques et celles du sol sont diffĂ©rentes de leurs pays dâorigine. Elles ont dĂ» se transformer pour trouver un nouvel Ă©quilibre et se dĂ©velopper correctement. La forme, la texture et le goĂ»t ont Ă©normĂ©ment changĂ© depuis la premiĂšre dĂ©couverte de certains fruits et lĂ©gumes. Voici quelques exemples dâaliments importĂ©s, il y a de nombreuses annĂ©es en Europe â La fraise rouge que nous mangeons aujourdâhui vient dâAmĂ©rique latine ; elle Ă©tait blanche Ă lâorigine. Lors de son implantation en Europe par des conquistadors vers 1740, la fraise blanche est devenue rouge suite Ă un croisement involontaire, par pollinisation naturelle. â Les premiĂšres traces dâaubergines dĂ©couvertes rĂ©vĂšlent une forme totalement diffĂ©rente, moins longue que celles dâaujourdâhui. â La tomate, connue pour sa couleur rouge et sa forme ronde principalement, avait une forme plus petite comme la tomate cerise et a Ă©tĂ© dĂ©couverte en AmĂ©rique latine. La main de lâhomme, avec la crĂ©ation de semences hybrides pour lâagriculture, a créé des variĂ©tĂ©s avec des goĂ»ts ou des textures diffĂ©rentes de celles de lâorigine comme la pastĂšque qui possĂšde de moins en moins de pĂ©pins afin de plaire aux consommateurs. On peut se poser la question dans plusieurs annĂ©es, suite au rĂ©chauffement climatique, certaines zones de productions risquent de changer, mais Ă©galement des nouveaux goĂ»ts, textures, apparences de certains fruits ou lĂ©gumes apparaĂźtre ou disparaĂźtre.1De nouveau, JĂ©sus se met Ă enseigner, au bord du lac. Une foule trĂšs nombreuse se rassemble autour de lui. Câest pourquoi il monte dans une barque qui est sur le lac, et il sâassoit. La foule reste Ă terre, au bord de lâeau. 2 JĂ©sus leur enseigne beaucoup de choses en utilisant des comparaisons. Dans son enseignement, il leur dit
Les feuillus farfelus Si tu regardes tous les arbres de ton entourage, tu verras qu'ils ne sont pas tous identiques. C'est en observant les diffĂ©rences que l'on rĂ©ussit Ă trouver les espĂšces d'arbres. Mais il faut regarder plusieurs parties pour identifier correctement un arbre. Connais-tu les Ă©tapes Ă suivre pour identifier un arbre? Avant tout, lorsque l'on veut connaĂźtre l'espĂšce d'un arbre, on commence par regarder sa silhouette. Celle-ci est trĂšs importante, et il en existe plusieurs types. Les feuilles ont diffĂ©rentes formes. Celles-ci sont trĂšs importantes Ă observer pour identifier les espĂšces d'arbres. Souvent, c'est par les feuilles que l'on distingue le mieux les arbres entre eux. Lorsque tu regardes bien une feuille, tu dĂ©couvres ses caractĂ©ristiques le type de feuille, sa disposition sur le rameau, son contour et la disposition de ses nervures. Chacune de ces caractĂ©ristiques est trĂšs importante et tu dois y accorder une attention particuliĂšre si tu veux identifier correctement un arbre. Les fruits des feuillus renferment les graines pour la reproduction de l'espĂšce. L'Ă©corce est l'enveloppe protectrice du tronc et des branches. Elle a la mĂȘme fonction que la peau chez l'homme. Souvent, on utilise les fruits et l'Ă©corce pour aider Ă identifier un arbre. Les silhouettes de feuillus Savais-tu quâil est possible dâidentifier un arbre seulement par sa silhouette? En effet, la silhouette est trĂšs importante pour la dendrologie. Cependant, il faut un oeil dâexpert pour reconnaĂźtre lâespĂšce dâun arbre seulement par lâobservation de sa silhouette. Souvent, on doit aussi regarder les feuilles, les fruits et lâĂ©corce pour rĂ©ussir Ă identifier lâarbre correctement. Toutes les silhouettes sont diffĂ©rentes. Certaines ont des branches Ă partir du sol. Câest le cas pour les aulnes, qui sont considĂ©rĂ©s comme de gros arbustes. Dâautres ressemblent Ă des parasols avec leurs branches pendantes comme lâorme dâAmĂ©rique. Le peuplier faux-tremble est plus Ă©troit que le bouleau blanc ou bouleau Ă papier et ses branches sont orientĂ©es vers le haut. La silhouette du peuplier faux-tremble est en forme dâovale allongĂ©. Celle du bouleau blanc est simplement ovale. Le chĂȘne rouge a une forme ronde et beaucoup de grosses branches fortes, tandis que lâĂ©rable Ă sucre ressemble plus Ă une grosse poire avec beaucoup de petites branches! En comparant les silhouettes entre elles, tu finiras par exercer ton Ćil dâobservateur. LâidĂ©al pour pratiquer est dâobserver les arbres de ton entourage. Le meilleur temps de lâannĂ©e pour pratiquer lâobservation des silhouettes de feuillus est lorsque les feuilles sont tombĂ©es. Câest Ă ce moment que le profil est le plus juste. De plus, je te recommande de prendre un arbre isolĂ©, câest-Ă -dire seul. Cette prĂ©caution te permettra dâobserver la forme de la silhouette sans la confondre avec celles des autres arbres. Les types de feuilles Les feuilles nous donnent beaucoup dâindices lorsquâon veut identifier un arbre. Suis bien les Ă©tapes pour observer les feuilles et essaie dâidentifier les arbres prĂšs de chez toi. Voici, tout dâabord, quelques observations de base pour apprendre Ă bien identifier les diffĂ©rentes parties dâune feuille. Chaque feuille, lorsque le printemps arrive, naĂźt Ă partir dâun bourgeon. Elle est formĂ©e par une pellicule mince trĂšs souvent verte quâon appelle le limbe. Le limbe peut ĂȘtre formĂ© par une ou plusieurs folioles selon le type de feuille. La feuille peut ĂȘtre supportĂ©e par une petite tige appelĂ©e pĂ©tiole . Lorsquâil nây a aucun pĂ©tiole, on dit alors que la feuille est sessile. Un rĂ©seau de nervures parcourt le limbe et est facilement visible. Tu remarqueras que trĂšs souvent les feuilles tombent Ă lâautomne; on dit alors quâelles sont caduques. Presque toutes les espĂšces feuillues sont des arbres Ă feuilles caduques. Cependant, certains arbres gardent des feuilles mortes attachĂ©es Ă leurs branches durant la saison hivernale; on dit alors quâils ont des feuilles marcescentes. Câest souvent le cas pour les feuilles du chĂȘne. Le prochain hiver, essaie de trouver un chĂȘne en te guidant par les feuilles mortes accrochĂ©es aux branches. Pour observer les feuilles, il est prĂ©fĂ©rable que tu cueilles des rameaux. En effet, plusieurs caractĂ©ristiques sont influencĂ©es par la disposition des feuilles sur les rameaux. Pour commencer ton identification, il faut dâabord dĂ©terminer le type de feuille que tu observes. Si le limbe est composĂ© dâune seule foliole, alors la feuille est simple. Par contre, si le limbe est composĂ© de plusieurs folioles supportĂ©es par un pĂ©tiole, la feuille est alors composĂ©e. Regarde bien les illustrations pour faire la diffĂ©rence entre une feuille simple et une feuille composĂ©e. La disposition des feuilles La disposition des feuilles sur les rameaux est trĂšs importante. Plusieurs espĂšces dâarbres se caractĂ©risent par ce critĂšre dâobservation. Les feuilles peuvent ĂȘtre par paires et disposĂ©es face Ă face au mĂȘme niveau sur le rameau. On dit alors que les feuilles sont opposĂ©es. Câest le cas pour lâĂ©rable rouge. Essaie de trouver dâautres espĂšces avec des feuilles opposĂ©es. Lorsque les feuilles sont disposĂ©es Ă des niveaux diffĂ©rents tout autour du rameau, elles sont alors alternes. Regarde un rameau dâorme dâAmĂ©rique et vĂ©rifie si les feuilles sont alternes. Si les feuilles sont aussi disposĂ©es tout autour du rameau, mais, cette fois, Ă un mĂȘme niveau, on les appelle verticillĂ©es. Cette disposition des feuilles ressemble Ă la forme dâune Ă©toile. On retrouve souvent des feuilles verticillĂ©es chez les plantes mais trĂšs rarement chez les arbres. Le contour des feuilles La forme de la feuille ou, plus prĂ©cisĂ©ment, son contour nous aide beaucoup pour identifier un arbre. Sois trĂšs attentif aux contours des feuilles. La description des quatre types de coupes te permettra de classer les feuilles que tu observeras selon leurs contours. La feuille est entiĂšre si son contour est lisse et sans dĂ©coupe particuliĂšre. Les feuilles du saule sont un exemple parfait de feuilles entiĂšres. Les feuilles lobĂ©es possĂšdent un contour divisĂ© par des creux. Les parties creuses sont appelĂ©es sinus et sĂ©parent les sommets appelĂ©s lobes. Selon lâespĂšce dâarbres observĂ©e, les sinus et les lobes peuvent ĂȘtre arrondis ou pointus. Un exemple de feuille lobĂ©e est la feuille du chĂȘne. Si tu veux voir la diffĂ©rence entre une feuille lobĂ©e Ă lobes et sinus pointus et une autre Ă lobes et sinus arrondis, compare une feuille de chĂȘne Ă gros fruits avec une feuille de chĂȘne rouge. Laquelle des deux a des lobes pointus? Les feuilles avec de petites dents pointues et de mĂȘme grosseur sont appelĂ©es feuilles dentĂ©es. Regarde une feuille de peuplier baumier, câest une feuille dentĂ©e. Parfois, on retrouve deux grosseurs de dents sur le contour des feuilles. La feuille est composĂ©e de grosses dents qui possĂšdent elles-mĂȘmes de petites dents pointues. Cette feuille est appelĂ©e feuille doublement dentĂ©e. Il est prĂ©fĂ©rable de lâobserver avec une loupe pour bien voir les petites dents sur les grosses dents. Pratique-toi en observant une feuille de bouleau blanc. La disposition des nervures Les nervures sont lâĂ©quivalent du systĂšme sanguin du corps humain. Ce rĂ©seau de vaisseaux parcourt la feuille et sert de support au limbe. Ce sont les nervures qui changent lâorientation des feuilles pour permettre une meilleure photosynthĂšse. La disposition des nervures est trĂšs utile pour lâidentification. Lorsque la feuille est sillonnĂ©e par un rĂ©seau de nervures principales disposĂ©es de chaque cĂŽtĂ© dâune nervure mĂ©diane, on dit alors que les nervures sont pennĂ©es. La nervure mĂ©diane est la nervure passant au centre de la feuille. Les nervures principales sont les nervures attachĂ©es Ă la nervure mĂ©diane ou dĂ©butant Ă la base de la feuille. Si tu veux observer un exemple de nervures pennĂ©es, trouve une feuille de hĂȘtre ou de saule. Les nervures palmĂ©es sont des nervures partant de la base du limbe et disposĂ©es comme les doigts dâune main. Le meilleur exemple de nervures palmĂ©es est certainement la feuille dâĂ©rable. Les feuilles avec des nervures parallĂšles sont couvertes sur toute leur longueur par les nervures. Les nervures sont placĂ©es les unes Ă cĂŽtĂ© des autres. Cette disposition de nervures est plutĂŽt rare chez les arbres, elle se retrouve plus souvent chez les plantes. Les fruits des feuillus Tu dois sĂ»rement avoir remarquĂ© que les fruits sont beaucoup plus variĂ©s chez les feuillus que chez les conifĂšres. En effet, les formes sont trĂšs diffĂ©rentes selon les espĂšces. Beaucoup de ces fruits sont charnus, colorĂ©s et possĂšdent des arĂŽmes apprĂ©ciĂ©s par notre palais. Mais les fruits cultivĂ©s tels la pomme, la poire ou bien la prune ne reprĂ©sentent qu'une trĂšs petite partie des fruits chez les feuillus. Je vais te prĂ©senter quelques formes de fruits qui se retrouvent Ă l'Ă©tat sauvage dans nos forĂȘts. Ă l'automne on voit souvent beaucoup d'hĂ©lices tomber dans les rues. Tu as sĂ»rement dĂ©jĂ remarquĂ© ce phĂ©nomĂšne. Ces petits hĂ©licoptĂšres sont les fruits d'un arbre trĂšs commun au QuĂ©bec l'Ă©rable. Le vrai nom de ce fruit est la disamare. La disamare est composĂ©e d'un couple de samares collĂ©es ensembles. La samare est un fruit oĂč la graine est entourĂ©e par une membrane en forme d'aile. Ces membranes leur permettent de se disperser avec le vent. D'autres arbres ont des fruits sous forme de samare. Le fruit du frĂȘne est une samare allongĂ©e qui se retrouve en groupe sur les branches. La samare de l'orme est plutĂŽt arrondie. La nucule est une minuscule noix accompagnĂ©e d'ailes pour l'aider Ă se disperser. Les nucules sont souvent regroupĂ©es sur des strobiles. Les strobiles sont des organes qui ressemblent Ă des chenilles et sont trĂšs flexibles. Ils sont similaires aux cĂŽnes des conifĂšres. Tous les bouleaux possĂšdent des fruits en forme de strobiles avec des graines en forme de nucules. Les peupliers possĂšdent des fruits en forme de capsules. Les capsules sont des fruits secs s'ouvrant au sommet pour libĂ©rer plusieurs graines. Les capsules sont regroupĂ©es sur un pĂ©doncule et forment un Ă©pi que l'on appelle chaton. Le hĂȘtre possĂšde des fruits en forme d'akĂšne recouverts d'une enveloppe Ă©pineuse que l'on appelle broue. Les akĂšnes sont des petits fruits secs contenant une seule graine qui n'est pas collĂ©e Ă l'enveloppe du fruit. Le gland du chĂȘne est aussi considĂ©rĂ© comme un type d'akĂšne mais son enveloppe est trĂšs dure. La cupule est la coiffe que l'on retrouve sur les glands des chĂȘnes et qui les rend si particuliers. Le noyer et le caryer possĂšdent des fruits en forme de noix. Tu as probablement dĂ©jĂ dĂ» manger des noix. En vĂ©ritĂ©, ce que tu as mangĂ©, c'est plutĂŽt la chair Ă l'intĂ©rieur de l'enveloppe rigide de la noix. Les Ă©cureuils en raffolent. Certains fruits sont en forme de baie. Les baies sont des fruits charnus avec plusieurs graines Ă©parpillĂ©es Ă l'intĂ©rieur. La plupart du temps, les baies sont trĂšs colorĂ©es, ce qui porte les animaux Ă les manger. Regarde une tomate, c'est un exemple trĂšs facile Ă observer. Le sorbier d'AmĂ©rique est un autre exemple d'arbre avec des fruits en forme de baie. La drupe est un fruit qui ressemble beaucoup aux baies mais qui ne contient qu'un seul noyau, Ă une seule graine. Les drupes sont trĂšs souvent recherchĂ©es par les animaux car elles sont succulentes. Parmi les espĂšces produisant des fruits sous forme de drupe, nous retrouvons les cerisiers et les pruniers, qui comblent nos palais avec leurs dĂ©licieuses cerises et prunes. Ă ta prochaine visite en forĂȘt, essaie de rĂ©colter diffĂ©rents fruits pour identifier Ă quel groupe ils appartiennent. Je te recommande de ne pas en manger puisque certains sont dangereux. Il est prĂ©fĂ©rable que tu sois accompagnĂ© d'une personne responsable qui pourra orienter tes recherches. Des Ă©corces qui enveloppent L'Ă©corce des arbres est constituĂ©e de deux couches de bois une couche de bois mort et une couche de bois vivant. La couche de bois Ă l'intĂ©rieur est faite de cellules vivantes qui se divisent constamment. Pour rester en vie, les cellules Ă l'intĂ©rieur ont besoin d'eau. Elles s'hydratent par les pores et les lenticelles. Lorsque les cellules sont privĂ©es d'eau, elles meurent et forment la couche Ă l'extĂ©rieur, qui est une barriĂšre efficace contre toutes les blessures et les agressions du milieu. Puisque cette couche est composĂ©e de cellules mortes, elle ne peut plus se dĂ©velopper. Elle se fend ou se dĂ©tache Ă mesure que les couches de cellules Ă l'intĂ©rieur continuent de se dĂ©velopper et Ă pousser les plus anciennes vers l'extĂ©rieur. Tu as sĂ»rement remarquĂ© que l'aspect de l'Ă©corce varie beaucoup d'une espĂšce Ă l'autre. Parfois elle est collante. C'est le cas quand l'arbre sĂ©crĂšte des substances comme de la rĂ©sine ou de la sĂšve. Tu as sĂ»rement dĂ©jĂ remarquĂ© que l'Ă©corce du sapin est parsemĂ©e de bulles de rĂ©sine qui se transpercent facilement avec les ongles. C'est un indice trĂšs utilisĂ© pour identifier le sapin. Si tu veux identifier un arbre par son Ă©corce, tu dois observer la texture, la couleur et le motif que l'on y retrouve. Certains arbres ont une Ă©corce lisse, comme c'est le cas pour le chĂȘne rouge. D'autres ont une Ă©corce rugueuse, comme on peut le remarquer chez le frĂȘne blanc. L'Ă©corce peut ĂȘtre mince, comme pour le hĂȘtre, ou bien Ă©paisse, comme pour le chĂȘne blanc. Quatre grandes caractĂ©ristiques sont importantes pour l'observation des diffĂ©rentes Ă©corces. On y retrouve les Ă©corces qui se dĂ©tachent en bandes ou en lamelles minces. Regarde l'Ă©corce du bouleau blanc; elle se dĂ©tache en longues bandes horizontales. Elles peuvent aussi s'Ă©cailler par plaques comme l'Ă©corce de l'Ă©pinette blanche. Certaines Ă©corces peuvent avoir des sillons plus ou moins profonds selon l'espĂšce. Le frĂȘne blanc possĂšde des sillons Ă©troits. Elles peuvent aussi ĂȘtre crevassĂ©es. C'est le cas pour l'orme d'AmĂ©rique. Pour te pratiquer Ă identifier les types d'Ă©corces, mets un bandeau sur tes yeux et touche diffĂ©rentes Ă©corces. Le toucher est une excellente maniĂšre de dĂ©velopper tes capacitĂ©s Ă identifier les types d'Ă©corces.
Cettepollinisation manuelle se dĂ©roule en 3 Ă©tapes, qui sont simples et rapides Ă effectuer. 1. Pincer les fleurs mĂąles et femelles. La premiĂšre Ă©tape de la pollinisation manuelle de la courgette se dĂ©roule le soir. Câest en gĂ©nĂ©ral lâĂ©tape la plus dĂ©licate lorsquâon dĂ©bute.
Vous avez probablement entendu lâexpression manger des fruits et lĂ©gumes » des milliers de fois, mais savez-vous vraiment quelle est la diffĂ©rence entre ces deux types dâaliments ? Beaucoup de gens pensent que la distinction rĂ©side dans le fait que les fruits sont sucrĂ©s et les lĂ©gumes ne sont pas, que les fruits sont plus juteux que les lĂ©gumes, que les fruits sont consommĂ©s dans le dessert ou le plus commun de tous, que les lĂ©gumes sont de couleur verte . Nous sommes dĂ©solĂ©s de briser vos croyances pendant des annĂ©es, mais ce qui distingue ces aliments rĂ©side dans une question assez simple de nature anatomique. A dĂ©couvrir Ă©galement Comment avoir du persil toute l'annĂ©e ? Les fruits et les lĂ©gumes proviennent de plantes, mais alors que les fruits ou les fruits sont les ovaires » contenus dans les graines, les lĂ©gumes sont prĂ©levĂ©s dans toute autre partie de la plante. Ainsi, la tomate, lâavocat, le concombre, la citrouille, le poivre, le piment et lâaubergine sont des fruits. A voir aussi Que faire au jardin en Septembre ? Les lĂ©gumes sont classĂ©s en fonction de la partie de la plante Ă partir de laquelle ils sont prĂ©levĂ©s Graines haricots, haricots, soja. Tubercules pomme de terre, patate douce. Racines carotte, radis. Tiges asperges, poireaux. Feuilles Ă©pinards, chou. Bulbes oignon, ail. Fleurs brocoli, artichaut. Donc, la distinction entre eux nâa rien Ă voir avec leur couleur, mais avec partie de la plante Ă laquelle il appartient. Donc, si vous voulez savoir dâune maniĂšre trĂšs simple sâil sâagit de fruits ou de lĂ©gumes, il suffit de chercher oĂč se trouvent les graines et vous le saurez. Ă ce stade, vous pouvez penser que la fraise, par exemple, est un lĂ©gume parce quâelle a les graines de lâextĂ©rieur. Ce nâest pas vraiment un fruit ou un lĂ©gume. La fraise appartient au groupe des infrutescences, un fruit qui naĂźt Ă cĂŽtĂ© dâun autre de telle maniĂšre quâensemble ils ressemblent Ă un fruit complet ; câest le rĂ©sultat de la fĂ©condation des inflorescences . Par consĂ©quent, ces points jaunes qui poussent autour de la fraise sont en fait de petits fruits, et non des graines comme vous le pensez. Dans cette section, nous pouvons dire, en plus des fraises, des figues et des ananas, que si vous regardez attentivement sont un ensemble de fruits qui poussent Ă partir dâun corps charnu. Lesgraines de kadok : aussi rares que prĂ©cieuses. On leur prĂȘte des pouvoirs magiques, on dit quâelles sont une excellente protection contre le mal, depuis quelque temps, on constate un fort engouement autour de cet arbre, les graines se vendent Ă prix dâor sur les Ă©tals. Et plus le temps passe, plus il devient difficile dâen trouver.Lâarbre au solstice est resplendissant, son fruit mĂ»rit ou dĂ©jĂ il sâest donnĂ©, son feuillage vert ombrage les passants et ceux qui se reposent. Souvent, il embaume. Câest une belle saison que la Saint Jean pour nous intĂ©resser Ă lui. Lâarbre est trĂšs diffĂ©rent de nous il nâa pas du tout la mĂȘme morphologie que nous, il nâa pas de visage, sauf dans les contes et les cauchemars, il ne se promĂšne pas et il ne dit rien Ă notre façon, vu quâil nâa pas de bouche. Et pourtant, il y a peu dâĂ©lĂ©ments de la nature qui parlent autant Ă lâhomme. Comme le dit Baudelaire dans Correspondances âLa Nature est un temple oĂč de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles ; Lâhomme y passe Ă travers des forĂȘts de symboles Qui lâobservent avec des regards familiers.â Que nous indique donc la verticalitĂ© de lâarbre ? Que nous disent ses branches et son tronc stable ? ses racines plus ou moins profondes, quels secrets nous confient-ils? Ses fruits, quâils fondent sur la langue ou craquent sous la dent, quâest-ce quâils nous enseignent ? Arbres fruitiers, arbres symboliques, arbres gĂ©nĂ©alogiques, arbres de vie, arbres de nos corps⊠Allons donc nous promener ensemble dans la forĂȘt. Le dictionnaire dit que le mot fruit dĂ©signe dâabord le fruit de lâarbre bien sĂ»r, et puis partant de lĂ , la rĂ©colte, le rĂ©sultat avantageux produit par un travail. Autant dire quâil nây a pas de fruit sans quelque chose avant. Alors quand notre Ćil regarde le fruit, que sait-il dâavant? Si lâĆil se promĂšne dans lâespace il remarque le rameau, la branche, la plus grosse branche, le tronc et la terre. Et sous la terre? Un rĂ©seau de racines dont il nâaperçoit quâune infime partie et qui parle de la graine quâelle furent cette force mystĂ©rieuse et enfouie est lâorigine du fruit dans lâespace. Et dans le temps, voyons. Le fruit apparaĂźt quand la fleur est fanĂ©e, aprĂšs le bourgeon, aprĂšs la pousse des branches et du tronc, aprĂšs la graine. Lâespace et le temps nous ramĂšnent tous les deux Ă la graine. Alors commençons par le dĂ©but et prenons-en de la graine. La graine est souterraine, dâabord. Nous savons bien que la graine ne germera pas dans son sachet ni le pĂ©pin de pomme dans notre assiette il faut des conditions adĂ©quates et ça mâa fait sourire de remarquer que lâhomme et la graine suivent des dĂ©marches exactement inverses lâhomme commence par mourir, puis il est enterrĂ©. Au contraire, la graine commence par ĂȘtre enterrĂ©e, puis elle doit mourir Ă ce quâelle Ă©tait sinon son Ă©tui deviendrait son caveau. Il y a donc deux conditions pour que poussent les graines il faut les enfouir, et elles doivent perdre leur statut de graines. Dans nos correspondances avec lâarbre, oĂč est en nous la terre pour enfouir la graine ? La premiĂšre terre dont nous disposions, câest notre corps. Le crĂąne ressemble plutĂŽt Ă un rocher quâĂ de la terre et nous ne sommes pas certains de ne pas avoir un cĆur de pierre⊠Descendons plus bas, jusquâaux ventre, aux entrailles, centre gĂ©ographique du corps, lieu souple, humide et chaud, lĂ mĂȘme oĂč lâarbrisseau de lâĂȘtre humain poussera en lui. VoilĂ la terre. Câest le ventre le nid dâoĂč germera la graine de notre fruit, si notre cĆur lui donne de bonnes conditions climatiques et si notre esprit sây intĂ©resse. Pour que notre arbre intĂ©rieur pousse, il faut retrouver notre ventre, le laisser respirer, lâarroser dâattention et dâamour, rester dedans. Ce temps se nomme calme, tranquillitĂ©, respiration, mĂ©ditation. DeuxiĂšmement, le grain doit mourir et perdre son statut de grain. En fait cette mort mĂ©rite plus de cris de joie que de lamentations car son synonyme est le mot germination. Jâai bien observĂ© ce qui se passe pour un haricot, germer nâa pas lâair de lui faire mal la graine sâouvre, et ça pousse vers le bas dâabord et vers le haut, elle devient mĂ©connaissable, remplacĂ©e par de petites racines et un dĂ©but de tige. A voir comme ça, les arbres on dirait des cuillers plantĂ©es par terre qui nâont fait que de sâĂ©lever, mais en fait, câest bien des profondeurs que monte la sĂšve qui va circuler le long du tronc, lâĂ©lever, le fortifier. Et plus lâarbre sâĂ©lĂšve, plus il sâenracine. Et aussitĂŽt que les branches se dĂ©ploient et quittent le tronc, lâarbre grandit dans tous les sens au-dessus et en-dessous aussi. Câest pourquoi la mĂ©decine chinoise donne comme mouvement Ă lâarbre lâexpansion de tous cĂŽtĂ©s. Ouvrons la graine. Y voyons-nous un arbre en miniature? Non. Ce qui fait la graine, câest lâinformation de lâarbre et ce qui fera lâarbre si on en prend soin, câest lâĂ©nergie de vie de la graine. En dâautres termes, il faut prĂ©parer la terre et continuer Ă sâoccuper du sol le temps nĂ©cessaire, tout en laissant faire la graine et la pousse. Gardons-nous dâintervenir lĂ lâintelligence de lâarbre est digne de confiance, il sait lui-mĂȘme ce quâil a Ă faire et comment grandir pour ĂȘtre conforme Ă sa nature optimale. Dans la nature, on trouve des quantitĂ©s dâespĂšces dâarbre diffĂ©rentes, des graines extrĂȘmement diverses. Et nous, quelles sont nos graines ? Les TaoĂŻstes disent que nous naissons avec des graines hĂ©rĂ©ditaires de toutes sortes dans le jardin de notre patrimoine gĂ©nĂ©tique. Certaines graines sont issues de mĂ©moires ancestrales indĂ©sirables et il vaut mieux de pas en voir sâĂ©panouir le programme sous peine de vivre une vie dont personne ne voudrait. Dâautres graines sont excellentes et pour peu quâon sâen occupe, elles produiront des fruits dĂ©licieux. Dâaccord, nous ne sommes pour rien dans lâentretien initial, câĂ©tait le travail de nos parents, et ils sâen sont plus ou moins bien chargĂ©s, puis un jour nous avons dĂ» dĂ©cider de prendre nous-mĂȘmes les choses en main. Seulement, la vĂ©ritĂ© câest que pour la plupart dâentre nous, nous nây connaissons plus ou moins rien, dâailleurs rien ne ressemble plus Ă une graine quâune autre graine ! Dans le jardin de ma maison, jâassassine moi-mĂȘme en toute quiĂ©tude et toute ignorance dâexcellentes plantes, dâexcellents plants, de jolis petits arbres venus sâinstaller tout seuls et des fleurs que moi-mĂȘme pourtant jâai plantĂ©es lâannĂ©e dâavant. Je les ai laissĂ© sâĂ©touffer sous les mauvaises herbes ou des troncs qui poussent Ă grande vitesse, je ne les ai mĂȘme pas reconnues. Alors? Engager des jardiniers, voilĂ ! Seulement quand des jardiniers de fortune viennent travailler, avec enthousiasme ils ratiboisent les hortensias au milieu des orties et dĂ©barrassent parfaitement le fond de la plate-bande de tous les framboisiers. Par contre, les pousses dâarbres sauvages qui squattent aux mauvais endroits demeurent parce que le jardinier sans connaissance ne sait pas si câest un mauvais arbre et de toutes façons il nâest pas outillĂ© pour dessoucher. Comment faire? Nous mettre en quĂȘte de bons jardiniers et nous rĂ©jouir si la vie en place sur notre chemin. Et puis, pour nous aider mĂȘme si nous nous y mettons un peu tard, regarder les fruits des arbres qui proclament de quelle graine ils sont issus. Comme dit Mathieu âCueille-t-on des raisins sur un buisson dâĂ©pines, ou des figues sur un chardon ? Ainsi tout bon arbre produit de bons fruits, mais lÂŽarbre malade produit de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut pas porter de mauvais fruits, ni un arbre malade porter de bons fruits.â VoilĂ , câest clair. Autant la graine est inconnue dans lâobscuritĂ© de la terre, autant les fruits brillent au grand jour. Ils sont lâaboutissement de lâarbre, un condensĂ© de leur information, ils portent ce que lâarbre a de plus prĂ©cieux. Pourquoi ? Parce que bien protĂ©gĂ©e par le fruit, chaque graine est un programme pour un arbre nouveau. Et câest trĂšs gai la façon dont lâarbre sây prend pour quâelle soit mise en terre. Il produit des fruits jubilant de couleur au soleil, suaves et savoureux, uniques selon leur espĂšce, il les donne au promeneur comme Ă lâoiseau pour le plaisir de vivre. Chacun de nos fruits Ă nous aussi porte des graines, graines dâavenir pour notre vie, graines pour nos descendants, graines volant au vent si bien que des jardins inconnus peuvent sâen trouver modifiĂ©s. Donc, il Ă©tait difficile de repĂ©rer nos graines, mais nos fruits sont visibles, quels sont-ils ? Si les gens se sentent mieux quand nous arrivons que quand sommes absents, câest que nos fruits sont bons. Si notre compassion va plus vite que notre parole câest que nous avons bien arrachĂ© les ronces et retournĂ© la terre pour dĂ©gager notre cĆur. Si aucun fruit comestible ne pourrit autour du tronc parce que nous les avons partagĂ©s sans thĂ©sauriser, câest que nous avons su respecter la gĂ©nĂ©rositĂ© de la nature qui se donne pour donner. Je ne vous ferai pas le tableau contraire, ce serait bien triste! Posons-nous quand mĂȘme la question qui peut goĂ»ter aux fruits de notre existence ? des enfants ? Dâautres ĂȘtres humains de tout Ăąge ? des animaux ? des plantes ? A qui avons nous proposĂ© une ombre bienfaisante et Ă qui au contraire avons-nous fait de lâombre ? Acceptons-nous les autres comme Ă©lĂ©ments de notre vie, savons-nous leur faire confiance comme lâarbre confie ses fruits ? Sommes-nous encore des arbres vivants ou presque secs ? Avec un peu dâattention et de sincĂ©ritĂ©, il est possible de rĂ©pondre Ă plusieurs de ces questions, dâautant que pour affiner cette introspection, il existe aujourdâhui de nombreux outils simples. Par exemple, on trouve facilement sur la toile des arbres de vie psychologiques Ă visĂ©e thĂ©rapeutique. Je mâen suis inspirĂ©e pour vous en proposer un qui soit davantage reliĂ© aux taoĂŻstes. Vous y ĂȘtes? Il va sâagir de recenser tous nos atouts, puisque câest un arbre de vie. Un jour de grisaille, nous pourrons dessiner un arbre de mort pour bien voir tout ce qui nous plombe, et la faute Ă qui⊠Il faut une feuille de papier et un crayon pour dessiner un arbre, qui nous reprĂ©sentera mais lĂ maintenant, imaginons-le seulement. Ăa y est? Voyons ça. Si nous nâavons pas mis de racines, vite! Corrigeons car les racines reprĂ©sentent les ressources qui nous sont donnĂ©es nos qualitĂ©s hĂ©rĂ©ditaires, les soutiens des membres de notre famille nĂ©s avant nous, les mĂ©moires ancestrales positives, notre capital Ă©motionnel et financier. Câest bon pour nous-mĂȘmes et pour nos lignĂ©es de reconnaĂźtre la nourriture que nous tirons des ancĂȘtres, et dans quoi lâon puise. Tout nâest pas parfait? Eh bien ce nâest pas grave, les racines des vrais arbres sous la terre ne sont pas du tout bien disposĂ©es comme les branches en haut, câest un vrai bazar dâenchevĂȘtrement et ça nourrit quand mĂȘme. Ne soyons pas chiches avec les racines, recensons le maximum des qualitĂ©s familiales, mĂȘme celles qui nous manquent Ă nous puisquâelles sont quand mĂȘme dans notre patrimoine. Elles sont peut-ĂȘtre une incitation Ă nous amĂ©liorer pourquoi ne pas dĂ©cider de les reconnaĂźtre et faire fructifier chez nous? Dans le tronc, indiquons comment circule cette Ă©nergie ancestrale en nous câest Ă dire comment nous exprimons Ă notre tour leurs qualitĂ©s ou les avantages concrets quâils nous ont lĂ©guĂ©s, je veux dire aussi bien du courage quâune maison. Câest le moment de repĂ©rer tout ce que nous avons de bien et ce que nous faisons de bien â sans forfanterie puisque nous sommes seulement lâexpression de nos ancĂȘtres. Par exemple notre pĂšre Ă©tait un bon bricoleur et nous, nous avons montĂ© une entreprise en bĂątiment qui marche du feu de Dieu. Maman Ă©tait toujours de bonne humeur et nous aussi nous changeons lâatmosphĂšre gĂ©nĂ©rale dans notre lieu de travail. Ce peut ĂȘtre trĂšs variĂ©, comme la gestion dâun bien, la pratique dâun sport, la maĂźtrise Ă©motionnelle ou notre vie en sociĂ©tĂ©. Rien nâest Ă omettre. Câest une bonne chose de prendre conscience de nos plus beaux engagements en connexion avec les ancĂȘtres pour nous car nous sommes reliĂ©s, pour eux car ils sont reconnus. Cela facilite lâamour. Quand on passe aux branches et aux rameaux, on cherche comment ces qualitĂ©s sâexpriment dans les dĂ©tails. Par exemple, en plus dâĂȘtre une infirmiĂšre sourire, jâai un petit carnet de blagues que mes copains rĂ©clament. Si nous nous apercevons que nous portons peu de rameaux, ou que notre tronc est chĂ©tif par rapport aux qualitĂ©s que nous avons reconnues Ă nos ancĂȘtres, rĂ©jouissons-nous, il y a du travail ! Avons-nous Ă©tĂ© crĂ©atifs? Avons-nous inventĂ© de nouvelles qualitĂ©s ? Câest possible en effet de dĂ©velopper en nous des qualitĂ©s seulement en germe chez nos ancĂȘtres, jâen prends pour exemple le dĂ©veloppement intellectuel nos aĂŻeux incultes ont menĂ© leurs enfants Ă lâĂ©cole primaire, ceux-ci sont devenus instituteurs puis agrĂ©gĂ©s, puis ministres de la rĂ©publique. Bref. Passons aux feuilles. Comme elles absorbent la lumiĂšre, elles nous posent la question de savoir comment nous recevons ce que donne la vie. Comment nous nourrissons nos racines par notre comportement personnel, en famille, dans la sociĂ©tĂ©. Ce que la vie nous donne Ă vivre quâen faisons-nous? Par exemple si quelquâun nous fait un cadeau, sommes-nous du genre Ă nous Ă©crier que nous lâavons dĂ©jĂ , ou voyons-nous dâabord lâintention amicale ? Avons-nous dĂ©veloppĂ© ou non la gratitude et la positivitĂ©? Et puis regardons les fruits, quintessence de lâarbre. En avons-nous dessinĂ©? Non? Ouhllla ! Les fruits sont les projets qui verront le jour dans la continuitĂ© de ce que nous avons recensĂ©. Et dedans sont les graines que reprĂ©sentent nos enfants, nos descendants et câest ainsi que notre arbre sâinscrit dans un arbre gĂ©nĂ©alogique nos graines seront leurs racines et leur patrimoine. Grande est donc notre responsabilitĂ©. Selon que nous aurons fait fructifier ou non notre patrimoine, leurs arbres seront plus ou moins beaux. Enfin, dessinons notre arbre de vie idĂ©al. Nous comme nous aimerions ĂȘtre dans une vie telle que nous la voudrions sans censurer nos rĂȘves, sans triche non plus. Confrontons, tirons-en les leçons et maintenant que nous savons quoi faire prenons soin de notre arbre. Intervenons. Dans quel Ă©tat est la terre de notre arbre? En dâautres termes, nous occupons-nous de nos conditions de vie ? Notre tronc est-il encombrĂ© de branches mortes? Il faut Ă©laguer les vieux moignons parce que sous leur Ă©corce se cachent des vers qui attaqueront peut-ĂȘtre aussi ce qui est sain. Voici une scie affutĂ©e, une hache tranchante. Ouille ! Cela ne donne pas trĂšs envie ! Mais nâayons pas peur, enlever les branches mortes ne cause aucune douleur, câest tout juste un peu dĂ©sagrĂ©able. Quelles sont nos branches mortes? Câest partout oĂč la sĂšve ne passe plus, partout oĂč câest devenu mĂ©canique, sans lien avec notre prĂ©sent. Un travail, des relations, des habitudes devenues inadĂ©quates, des armoires remplies de vieux machins qui ne nous servent plus Ă rien. Tranchons. Câest important car rien de neuf ne peut sortir de ce qui est mort, et la poule pourrait bien couver des Ă©ternitĂ©s quâil ne sortirait rien de lâĆuf que de la pourriture⊠AprĂšs les moignons, les branches vivantes en trop grand nombre. Si trop de branchages mangent la force du fruit, il faut tailler aussi, et ça câest plus douloureux. La taille blesse, mais lâĂ©corce se refait et lâarbre retrouve de beaux fruits. Quelles branches surnumĂ©raires nous Ă©touffent-elles ? LâhyperactivitĂ© par exemple, et les addictions au stress, aux Ă©crans, au sexe, aux drogues diverses qui occupent notre vie et pompent notre sĂšve sans donner de fruit. Savoir quoi et oĂč Ă©laguer, tailler, traiter, prendre conscience de ce qui empĂȘche notre arbre de produire, câest dĂ©jĂ tout un boulot sans jeu de mot avant mĂȘme de sây mettre. Du coup aprĂšs, on attend des rĂ©sultats rapides. HĂ©las, on sâaperçoit que câest bien difficile. Il y a beaucoup de risques que nos paroles et nos pensĂ©es sâobstinent Ă nous mener par le bout du nez, que nos vieilles Ă©motions dominantes restent dominantes mĂȘme si elles ne nous font pas de bien. Si nous sommes des arbres Ă Ă©pines, nous demeurons plutĂŽt Ă©pineux et si nos plantes sont urticantes, les autres restent bien avisĂ©s de se tenir Ă distance. Comment ça se fait? Ăa me rappelle une vieille chanson de Hugues Aufray âJe ne suis plus maĂźtre chez moi, câest mon chien qui fait la loi!â Un peu de luciditĂ© quand nous avons suivi de mauvaises habitudes pendant vingt ans, nous ne pouvons pas nous attendre Ă ce quâen deux heures elles se volatilisent dĂ©finitivement. Le temps de lâarbre est lent, il a de la patience et de la persĂ©vĂ©rance. Il nous en faudra aussi parce que sinon, aprĂšs un peu dâattention on oubliera de faire attention. AussitĂŽt nos automatismes reprendront le dessus parce que câest mieux que lâhĂ©bĂ©tude. Le propre dâun automatisme, câest dâavoir Ă©tĂ© acquis dans le passĂ© et de sâappliquer automatiquement au prĂ©sent, câest Ă dire sans nous demander le moindre effort dâattention. Câest pratique, câest mĂȘme fait pour ça, mais quand nous laissons nos automatismes nous gouverner hors de leur champ dâutilitĂ©, nous vivons machinalement, aujourdâhui comme hier, avant-hier et encore avant, notre corps nous servant des rĂ©ponses anciennes aux situations nouvelles qui se prĂ©sentent. Les automatismes ont envahi notre terrain. Lâarbre nâest jamais automatique me semble-t-il, il nous rappelle de vivre au prĂ©sent. Cependant pour revenir au prĂ©sent, il faut de lâattention. Alors si parmi nos automatismes, nous avons installĂ© celui de lâinattention, nous savons par oĂč commencer Ă jardiner ! LuciditĂ©, patience, attention. Soit, et aprĂšs? Sâil faut soixante ans pour contrebalancer une mauvaise habitude dont on ne prend conscience quâĂ soixante ans, sâil faut batailler force contre force pendant soixante nouvelles annĂ©es, est-ce vraiment la peine de sây mettre? En outre nous ne sommes jamais les premiers de notre lignĂ©e Ă nous montrer radins ou dĂ©pressifs⊠en rajoutant lâatavisme, la tĂąche devient vraiment trop rude ! La tentation est grande de conclure que nous avons un destin, dĂ©terminĂ© depuis le programme de la graine et que nous sommes tristes parce que tel est notre caractĂšre, notre arbre. Comme le disait PrĂ©vert, âJe suis comme je suis, Je suis faite comme ça [âŠ]Et nây puis rien changer.â Zola a montrĂ© ce dĂ©terminisme aggravĂ© par les conditions sociales et dans lâAssommoir, on voit que Gervaise nâavait aucune chance de vieillir heureuse. La vision naturaliste de Zola est la vision dâun monde oĂč la rĂ©alitĂ©, câĂ©tait la matiĂšre quâon voyait, telle quâelle a pu sâexprimer jusquâĂ la dĂ©couverte de la mĂ©canique quantique. Du temps de Newton, on pouvait prĂ©voir la trajectoire dâune pomme et la triste fin dâune bonne renvoyĂ©e par ses patrons, mais aujourdâhui, on ne sait pas ce que fera lâatome qui peut jouer Ă ĂȘtre une onde dĂšs quâon aura le dos tournĂ©. On sait que le corps dâun atome ne forme que 0,00000001 % de la place quâil prend et que le reste câest du vide. En battant en brĂšche le dĂ©terminisme jusque lĂ inexpugnable de la matiĂšre la science nous indique un chemin de libertĂ©. Il est simple rencontrer par delĂ ce qui se voit en nous de concret et de limitĂ© notre puissance dâĂ©nergie sans forme, nous en nourrir, nous en rĂ©-informer au sens informatique du terme. Puisquâun proton a une double nature dont lâune lui donne la libertĂ©, pourquoi pas nous qui sommes faits de protons ? Certes, mais comment rencontrer ce vide puisque nous nâen avons pas conscience? Câest dĂ©jĂ difficile de chercher une aiguille dans une botte de foin, mais un programme dâaiguille, une absence dâaiguille⊠Au moins, le jeu en vaut-il la chandelle? Quâen dis-tu arbre? Lâarbre dit regarde dans ton arbre les fruits de cette intelligence que tu ne contrĂŽles pas mais qui agis en toi et tu pourras choisir. Il nây a pas Ă chercher longtemps. Il suffit de nous regarder dans la glace, ce quâil y a de bon dans le corps, câest le corps ! Nous ne savons pas comment nous avons Ă©tĂ© tissĂ©s par milliards de cellules dans le ventre de notre mĂšre, ni par quel mystĂšre ces cellules coopĂšrent pour que nous restions en vie. Les battements du cĆur, la respiration, la digestion, le sommeil, lâimmunitĂ©, bref tout ce qui nous maintient sur la terre Ă©chappe Ă notre volontĂ© consciente. Nous, nous nâhĂ©sitons pas Ă nous endormir plusieurs heures par jour, cette intelligence est fidĂšle et toujours en action 24 heures sur 24. Nous, ça ne nous dĂ©range pas de nous malmener et mĂȘme de nous suicider, elle, elle nous rĂ©pare. Elle cicatrise la peau, renouvelle nos cellules, invente un plan B pour que les borgnes voient les reliefs, installe un bison futĂ© si une veine coronarienne se bouche. Oui, elle a beaucoup plus dâamour que nous pour la vie cette intelligence, elle est bien plus fiable et bien plus intelligente, bien plus fidĂšle aussi, ses fruits sont de bons fruits. Il suffirait alors dâarriver Ă nous raccorder avec elle et Ă lui passer commande pour que notre arbre donne de nouveaux fruits, mieux que nous le voulons et plus rapidement que par une lutte incessante habitude contre habitude, matiĂšre contre matiĂšre. Alors si nous avons dĂ©cidĂ© que le jeu en vaut la chandelle, que rĂ©pond lâarbre sur ce sujet? Il dit que le petit gland devient un chĂȘne immense et que pour grandir il nâa rien fait que de laisser faire lâinconnu et la vie qui circulait en lui. Il dit que de mĂȘme, nous, nous sommes le lieu de lâĂ©closion dâun niveau dâĂȘtre dont nous ne pouvons avoir dâidĂ©e tellement il est diffĂ©rent de notre Ă©tat actuel, et pourtant il est dĂ©jĂ en nous, sommeillant, programme non activĂ© mais parfait. Pour le rencontrer, il faudrait nous aussi cesser dâĂȘtre des monomaniaques de la rĂ©pĂ©tition du connu et autoriser lâactivation de ce programme. Laisser faire mais comment? Il y a des tas de gens qui laissent faire et jamais ils ne dĂ©couvrent autre chose que la graine, une graine bien flĂ©trie le jour de leur mort. Quand on lâenterre, câest trop tard ! Il faudrait donc quand mĂȘme une mĂ©thode, et lâarbre nous la donne. Ce sont les feuilles de lâarbre qui regardent le ciel, mieux encore, qui le respirent. Leur chlorophylle absorbe la lumiĂšre qui se transformera en matiĂšre organique comme le sucre et des oligoĂ©lĂ©ments. Câest pour ça que lâarbre nâest pas comme nous il nâa pas besoin de se mettre Ă table, il a la photosynthĂšse. Pour respirer le maximum de lumiĂšre, les feuilles sont plates. Les taoĂŻstes disent que tout ce qui est plat en nous, le sommet de la tĂȘte, les plantes des pieds, les paumes des mains, les apophyses de nos os, ces petits plateaux que lâon sent principalement dans notre dos derriĂšre les vertĂšbres sont comme nos feuilles le lieu des Ă©changes. Ăchanges avec le ciel quand la surface plane est dirigĂ©e vers le ciel, avec la terre quand câest vers le bas. Ils disent que le mouvement interne de lâĂ©nergie non contrariĂ©e est la verticalitĂ©, comme un arbre fait ses efforts pour la retrouver quand il en a Ă©tĂ© dĂ©rangĂ©. En y prĂȘtant attention, en respirant dans le haut de la tĂȘte, nous pouvons donc nous aussi respirer la lumiĂšre, nous avons les moyens dâĂ©changer toutes sortes dâinformations vitales avec lâunivers. De nos jours, des gens comme Yasmuheen affirment vivre uniquement de lumiĂšre depuis plusieurs annĂ©es sans avoir perdu un gramme, mais ce nâest pas nouveau. Jâavais lu dans un recueil de tĂ©moignages la dĂ©confiture dâun jeune homme venu partager un moment la retraite dâun ermite. Celui-ci lui avait dit gentiment âEn lâhonneur de votre prĂ©sence, je vais nous prĂ©parer un repasâ. Et il lui avait proposĂ© trois figues et deux olives. Nous ne sommes pas loin non plus de la photosynthĂšse ! Mantak Chia donne de nombreux stages oĂč lâon apprend Ă ne presque pas se nourrir. Aspirer le ciel et les rayons du soleil, câest se relier Ă lâespace, Ă la vacuitĂ© diraient les bouddhistes, vide dans lequel prennent place toutes les formes. Le sans-forme hors de nous existe aussi Ă lâintĂ©rieur puisque nos atomes sont constituĂ©s de vide Ă 0,9999999999%. Autrement dit, il nous faut nous relier au vide et en aspirer lâĂ©nergie comme un arbre aspire la sĂšve du ciel. Pour rendre les choses encore plus faciles Ă comprendre, les Upanishad reprĂ©sentent lâunivers manifestĂ© comme un arbre renversĂ©, plongeant ses racines dans le vide du ciel et dont les fruits sont la terre et les Ă©toiles. LâInde antique des VĂ©das le dit en toutes lettres âCâest vers le bas que se dirigent les branches, câest en haut que se trouvent ses racines.â LâĂ©nergie vient dâen haut, pour nous comme pour lâunivers. Notons que ce symbole antique est aussi celui de lâarbre de vie des HĂ©breux aussi nommĂ© arbre des sephiroth en haut le vide, en bas la matiĂšre manifestĂ©e. Lâarbre comme axe du monde est donc une sorte dâascenseur-descenseur cosmique, vecteur de la manifestation de cette intelligence qui nous dĂ©passe. Dans notre arbre corporel aussi cette Ă©nergie qui impulse les immensitĂ©s de lâunivers peut circuler librement si on lui en donne lâoccasion avec autant dâĂ©nergie que nous pourrons la supporter. Les fruits au sens large du mot dâun arbre dans la nature sont une bĂ©nĂ©diction de vie. Jâai lu quâil y avait 700 vers et 60 000 araignĂ©es et autres mille pattes dans un mĂštre cube de terre autour dâun simple chĂȘne. Que dans une chĂȘnaie, il y avait un taux dâoccupation au sol dâun oiseau par mĂštre carrĂ©! Alors, un arbre de vie, quelle merveille ! Quant Ă la longĂ©vitĂ© de lâarbre de vie, un simple arbre terrestre nous en donne une idĂ©e. Pour rester dans les forĂȘts de France, il y a un if de 1600 ans dans le cimetiĂšre dâEstry dans le Calvados mais dâautres arbres sont bien plus vieux. Lâarbre de vie donne lâimmortalitĂ©. Se souvenir de la verticalitĂ©, aller vers le ciel, aspirer la lumiĂšre sans quitter notre enracinement nous habilitera Ă goĂ»ter les fruits de lâarbre de vie, Ă devenir immortels Il ne sâagira plus de lutter matiĂšre contre matiĂšre, force contre force, armĂ©e contre armĂ©e, mais de laisser faire en nous lâĆuvre universelle de la vie. Notre arbre deviendra Ă son tour un arbre de vie aux fruits divins. Les graines de nos fruits sâen iront voler dans les jardins voisins et sans savoir pourquoi, le monde changera. Nos descendants naĂźtront avec la lumiĂšre. Les mythologies qui attestent que ces fruits existent nous donnent aussi quelques conseils et indications. Je ne mâarrĂȘterai que sur trois exemples les pommes dâor du jardin des HespĂ©rides, les pĂȘches chinoises de lâimmortalitĂ© et la croix du Christ. Les pommes dâor poussaient dans le divin jardin dâHĂ©ra-Junon, fruit dâun arbre magique offert par Gaia la terre Ă lâoccasion de son mariage avec Zeus-Jupiter. On avait chargĂ© un Ă©norme dragon Ă cent tĂȘtes et de jolies nymphes, les HespĂ©rides, dâinterdire aux hommes ce pommier spĂ©cial. Nous savons tout ça parce que le roi de Corynthe EurysthĂ©e avait demandĂ© Ă Hercule de lui en rapporter quelques uns en guise de onziĂšme exploit. Hercule se mit en quĂȘte et il dut traverser moult aventures ne serait-ce que pour avoir lâadresse. Il libĂ©ra en cours de route PromĂ©thĂ©e enchaĂźnĂ© sur son rocher et finit par rencontrer Atlas qui portait le ciel. Hercule avait beau ĂȘtre demi-dieu, il ne pouvait aller lui-mĂȘme dans le jardin des HespĂ©rides. Ce fut donc Atlas le papa des nymphes gardiennes, qui rapporta trois fruits moyennant quelques tractations avec HĂ©raclĂšs au sujet du portage de la voĂ»te cĂ©leste. Ensuite, Hercule livra les pommes Ă EurysthĂ©e. Celui-ci ne put les garder car AthĂ©na les reprit la nuit mĂȘme aprĂšs avoir autorisĂ© Hercule Ă en goĂ»ter un. Je ne retiendrai quâun symbole dans ce mythe il est possible de se faire aider, comme Hercule avec Atlas, mais on ne peut pas faire entiĂšrement faire le travail par les autres, lâimmortalitĂ© ne se livre pas comme une pizza. Si nous trouvons un jardinier pour notre jardin, il pourra certes bĂȘcher autour de notre tronc, Ă©laguer, arroser, ĂŽter lâombre trop forte autour de nous, mĂȘme, mais il ne se substituera pas Ă notre arbre, ce sera Ă nous de le laisser produire son fruit. Quittons la GrĂšce. Chez les Chinois, lâarbre de vie ne donne de fruits que tous les trois mille ans. Nous avons peu de chances dâen trouver car il faut tomber au bon moment et serions-nous Ă lâheure, le jardin est secret, et bien gardĂ©. Seul un singe paraĂźt-il arriva Ă en dĂ©rober, et il devint immortel au grand dam des autres immortels. Dâailleurs, dâaprĂšs ce que jâai lu, le fruit est tellement goĂ»teux quâon nâa plus besoin dâimmortalitĂ© car sa saveur ramĂšne si puissamment Ă lâinstant prĂ©sent que toute notion de temps disparait. Telle est sans doute la leçon de ce pĂȘcher câest le prĂ©sent la porte de lâimmortalitĂ©, porte Ă©troite et infinie dont parle aussi JĂ©sus. La croix aussi est arbre de vie en Ă©cho Ă lâarbre de vie du jardin secret dâEden prĂ©sentĂ© dans la GenĂšse. Son fruit pendu câest le Christ. Le tronc vertical reprĂ©sente lâaxe de la transcendance et la branche horizontale nous parle de lâespace et du temps. Le cĆur du Christ, câest Ă dire son amour, est Ă la jonction des deux, ses bras Ă©cartĂ©s embrassent la souffrance du monde tandis que son corps reste orientĂ© vers le ciel, le sans-forme, la source de la vie. Le Christ emporte dans sa mort tout ce qui est facteur de mort dans la vie et quâon appelle le pĂ©chĂ©. Si le grain ne meurt, il ne donnera pas de fruit, mais sâil meurt il en donnera 30 pour un, disait-il. Câest le sens de la rĂ©surrection aprĂšs la crucifixion. La leçon ici câest le dĂ©pouillement dans un amour sans condition, comme lâarbre chaque automne se dĂ©pouille de ses feuilles sans dĂ©tester lâhiver. Mais quâest-ce donc qui doit mourir en nous ? Nous sommes mortels, pour devenir immortels nous devons logiquement nous dĂ©pouiller de lâhomme mortel, câest Ă dire de la tyrannie de la matiĂšre. Car ce qui apparaĂźt disparait et mĂȘme lâarbre un jour meurt, nous aussi. Le problĂšme, câest que nous nous y sommes identifiĂ©s, nous croyons que ce 0,0000000001 %, câest nous. Si nous mourons dans cette conviction, nous nâaurons pas goĂ»tĂ© de lâarbre de vie, nous pourrirons entiĂšrement dans la tombe. Nous participerons Ă dâautres formes dâexistence, certes, mais connaĂźtrons-nous ce qui fait les 0,999999 % de nous ? Or goĂ»ter signifie apprĂ©cier consciemment, dĂ©guster. Si nous accĂ©dons de notre vivant Ă la conscience de ce vide plein qui constitue lâunivers, cela donnera un goĂ»t nouveau Ă tout ce que nous croyions connaĂźtre, un pouvoir nouveau Ă notre esprit. Aujourdâhui donc nous nous identifions Ă notre corps, et aprĂšs nous pourrons continuer, sauf que nous nous identifierons Ă 0,000000001 %. Câest peu. Nous serons libres. Nous saurons instantanĂ©ment que nous sommes dâabord et essentiellement ce qui nâa pas de forme comme ce qui est dans la forme le vide ne se dĂ©coupe pas en tranches puisquâil est impossible de couper il nây a rien oĂč couper. Il nây a pas de frontiĂšre de temps non plus dans la vacuitĂ© puisquâil nây a rien qui apparaĂźt et commence⊠DĂšs lors, oĂč et quand cessons-nous dâĂȘtre? Jamais et nulle part, nous sommes lâunivers entier et sa source. Nous sommes. Nous sommes dĂ©jĂ cela aujourdâhui puisque câest notre structure dâarbre matiĂšre, la structure de nos atomes, mais nous lâavons oubliĂ© ou nous ne lâavons jamais su, en tout cas cela nous est incomprĂ©hensible. Bien sĂ»r, il y a des ĂȘtres restĂ©s reliĂ©s consciemment Ă la source de la vie et du pouvoir, des ceps de vigne unis Ă leurs pieds de vigne et qui produisent des fruits. Ces ĂȘtres sont les sages et les saints, et la terre entiĂšre quand elle a compris qui ils Ă©taient se prĂ©cipite Ă leur rencontre. Par contre, quand le cep se trouve sĂ©parĂ© de son pied, il meurt. Pas de raisin, pas de vin, pas dâivresse non plus. Câest notre cas. Mais il reste le pied de la vigne, notre nature profonde et vĂ©ritable. Il faut seulement nous greffer dessus pour produire de nouveaux fruits. Aujourdâhui on peut rencontrer de nombreux experts en greffe. Des savoirs anciens refont surface comme les pratiques taoĂŻstes par exemple, des sagesses lointaines se rapprochent et se mutualisent par la mondialisation et internet, youtube est rempli dâexplications scientifiques au sujet de la mĂ©canique quantique et des neurosciences. Nous savons dĂ©sormais Ă quels jardiniers nous adresser et quel programme suivre. Et puisque câest impossible Ă lâhomme dâarriver de lui-mĂȘme Ă une destination inaccessible et sans localisation surtout quand il nâa pas assez dâessence pour le chemin de recherche, il nous reste ensuite Ă faire confiance Ă notre pied de vigne ou Ă la bonne graine. Lorsque on arrose une plante, on arrose la plante, on ne tire pas sur les branches pour quâelles poussent, on ne peut pas non plus sâen dĂ©sintĂ©resser totalement sous peine de la voir mourir de soif ou Ă©touffĂ©e sous les ronces. Câest la leçon de lâarbre et de son fruit. Nous sommes infinis, il y a en nous une conscience prĂȘte Ă sâouvrir sur sa rĂ©elle dimension. Quand? Nous ne le savons pas. Comment? Non plus ! Mais nous savons que quoi quâon fasse, quâon dorme ou quâon se lĂšve quand un arbre est plantĂ© il pousse Ă son rythme. Le paysan prend patience devant ses champs, il fait sa part et il attend le travail du temps, du soleil et de lâeau. Il sait que le graine amoureuse du jour un matin sera prĂȘte et que le soleil ne manquera pas de la trouver.